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evangile au quotidien

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Message  olivier marechal Mer 7 Jan - 20:33

soyez bénis et vivez dans le seigneur qui vous aime.




jeudi 08 janvier 2015

Jeudi après l'Épiphanie

St Lorenzo Giustiniani, patriarche de Venise (1381-1456), Bse Eurosia Fabris, mère de famille (1866-1932)

Commentaire du jour
Rupert de Deutz : « L'Esprit du Seigneur est sur moi »

1 Jn 4,19-21.5,1-4.
Bien-aimés, nous aimons parce que Dieu lui-même nous a aimés le premier.
Si quelqu’un dit : « J’aime Dieu », alors qu’il a de la haine contre son frère, c’est un menteur. En effet, celui qui n’aime pas son frère, qu’il voit, est incapable d’aimer Dieu, qu’il ne voit pas.
Et voici le commandement que nous tenons de lui : celui qui aime Dieu, qu’il aime aussi son frère.
Celui qui croit que Jésus est le Christ, celui-là est né de Dieu ; celui qui aime le Père qui a engendré aime aussi le Fils qui est né de lui.
Voici comment nous reconnaissons que nous aimons les enfants de Dieu : lorsque nous aimons Dieu et que nous accomplissons ses commandements.
Car tel est l’amour de Dieu : garder ses commandements ; et ses commandements ne sont pas un fardeau,
puisque tout être qui est né de Dieu est vainqueur du monde. Or la victoire remportée sur le monde, c’est notre foi.




Ps 72(71),1-2.14.15bc.17.
Dieu, donne au roi tes pouvoirs,
à ce fils de roi ta justice.
Qu'il gouverne ton peuple avec justice,
qu'il fasse droit aux malheureux !

Il les rachète à l'oppression, à la violence ;
leur sang est d'un grand prix à ses yeux.
On priera sans relâche pour lui ;
tous les jours, on le bénira.

Que son nom dure toujours ;
sous le soleil, que subsiste son nom !
En lui, que soient bénies toutes les familles de la terre ;
que tous les pays le disent bienheureux !






Lc 4,14-22a.
En ce temps-là, lorsque Jésus, dans la puissance de l’Esprit, revint en Galilée, sa renommée se répandit dans toute la région.
Il enseignait dans les synagogues, et tout le monde faisait son éloge.
Il vint à Nazareth, où il avait été élevé. Selon son habitude, il entra dans la synagogue le jour du sabbat, et il se leva pour faire la lecture.
On lui remit le livre du prophète Isaïe. Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit :
L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs leur libération, et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue, remettre en liberté les opprimés,
annoncer une année favorable accordée par le Seigneur.
Jésus referma le livre, le rendit au servant et s’assit. Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui.
Alors il se mit à leur dire : « Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture que vous venez d’entendre. »
Tous lui rendaient témoignage et s’étonnaient des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche. Ils se disaient : « N’est-ce pas là le fils de Joseph ? »





Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Rupert de Deutz (v. 1075-1130), moine bénédictin
De la sainte Trinité, 42 (trad. Sr Isabelle de la Source, Lire la Bible, t. 6, p. 154)


« L'Esprit du Seigneur est sur moi »


« Aujourd'hui s'accomplit cette parole de l'Écriture que vous venez d'entendre : ' L'Esprit du Seigneur est sur moi, parce que le Seigneur m'a consacré par l'onction ' » (Is 61,1). C'est comme si le Christ disait : Parce que le Seigneur m'a consacré par l'onction, j'ai dit, oui, j'ai vraiment dit, et je le dis encore maintenant : L'Esprit du Seigneur est sur moi. Où donc, à quel moment le Seigneur m'a t-il donné l'onction ? Il me l'a donnée quand j'ai été conçu, ou mieux, il me l'a donnée afin que je sois conçu dans le sein de ma mère. Car ce n'est pas de la semence d'un homme qu'une femme m'a conçu, mais une vierge m'a conçu de l'onction de l'Esprit Saint. C'est alors que le Seigneur m'a marqué de l'onction royale ; il m'a consacré roi par l'onction et, au même moment, il m'a consacré prêtre. Une deuxième fois, dans le Jourdain, le Seigneur m'a consacré par ce même Esprit...


Et pourquoi l'Esprit du Seigneur est-il sur moi ? ... « Il m'a envoyé porter la bonne nouvelle aux pauvres, panser les cœurs gémissants et meurtris » (Is 61,1). Il ne m'a pas envoyé pour les fiers et « les bien portants », mais comme « un médecin, pour les malades » et les cœurs meurtris. Il ne m'a pas envoyé « pour les justes » mais « pour les pécheurs » (Mc 2,17). Il a fait de moi « un homme de douleurs, un homme ayant l'expérience de la faiblesse » (Is 53,3), un homme « doux et humble de cœur » (Mt 11,29). « Il m'a envoyé annoncer aux prisonniers la délivrance, aux captifs la liberté »... A quels prisonniers ou plutôt de quelle prison dois-je annoncer la délivrance ? A quels captifs annoncer la liberté ? Depuis que « par un seul homme, le péché est entré dans le monde et, par le péché, la mort » (Rm 5,12) tous les hommes sont prisonniers du péché, tous les hommes sont captifs de la mort... « J'ai été envoyé pour consoler tous les affligés de Sion, tous ceux qui s'affligent d'avoir été, à cause de leurs péchés, sevrés et séparés de leur mère, la Sion d'en haut (Ga 4,26)... Oui, je les consolerai en leur donnant « un diadème de gloire au lieu des cendres » de la pénitence, « l'huile de joie », c'est-à-dire la consolation de l'Esprit Saint « au lieu de la douleur » de se trouver orphelin et exilé, et « un habit de fête », c'est-à-dire « au lieu du désespoir », la gloire de la résurrection (Is 61,3).










olivier marechal

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Message  olivier marechal Jeu 8 Jan - 20:09

Bonjour mes bien aimé remettez vous dans les mains de dieux lui seul peut vraiment vous aider, faite lui confiance car lui ne vous décevra jamais.

il vous aimes.





vendredi 09 janvier 2015

Vendredi après l'Épiphanie

Bse Alix Le Clerc, vierge et co-fondatrice (1576-1622), Bse Eurosia Fabris, « Mamma Rosa » (1866-1932)

Commentaire du jour
Saint Antoine de Padoue : « Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : ' Je le veux, sois purifié ' »

1 Jn 5,5-13.
Bien-aimés, qui donc est vainqueur du monde ? N’est-ce pas celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ?
C’est lui, Jésus Christ, qui est venu par l’eau et par le sang : non pas seulement avec l’eau, mais avec l’eau et avec le sang. Et celui qui rend témoignage, c’est l’Esprit, car l’Esprit est la vérité.
En effet, ils sont trois qui rendent témoignage,
l’Esprit, l’eau et le sang, et les trois n’en font qu’un.
Nous acceptons bien le témoignage des hommes ; or, le témoignage de Dieu a plus de valeur, puisque le témoignage de Dieu, c’est celui qu’il rend à son Fils.
Celui qui met sa foi dans le Fils de Dieu possède en lui-même ce témoignage. Celui qui ne croit pas Dieu, celui-là fait de Dieu un menteur, puisqu’il n’a pas mis sa foi dans le témoignage que Dieu rend à son Fils.
Et ce témoignage, le voici : Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est dans son Fils.
Celui qui a le Fils possède la vie ; celui qui n’a pas le Fils de Dieu ne possède pas la vie.
Je vous ai écrit cela pour que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui mettez votre foi dans le nom du Fils de Dieu.




Ps 147,12-13.14-15.19-20.
Glorifie le Seigneur, Jérusalem !
Célèbre ton Dieu, ô Sion !
Il a consolidé les barres de tes portes,
dans tes murs il a béni tes enfants ;

il fait régner la paix à tes frontières,
et d'un pain de froment te rassasie.
Il envoie sa parole sur la terre :
rapide, son verbe la parcourt.

Il révèle sa parole à Jacob,
ses volontés et ses lois à Israël.
Pas un peuple qu'il ait ainsi traité ;
nul autre n'a connu ses volontés.






Lc 5,12-16.
Jésus était dans une ville quand survint un homme couvert de lèpre ; voyant Jésus, il tomba face contre terre et le supplia : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier. »
Jésus étendit la main et le toucha en disant : « Je le veux, sois purifié. » À l’instant même, la lèpre le quitta.
Alors Jésus lui ordonna de ne le dire à personne : « Va plutôt te montrer au prêtre et donne pour ta purification ce que Moïse a prescrit ; ce sera pour tous un témoignage. »
De plus en plus, on parlait de Jésus. De grandes foules accouraient pour l’entendre et se faire guérir de leurs maladies.
Mais lui se retirait dans les endroits déserts, et il priait.





Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Antoine de Padoue (v. 1195-1231), franciscain, docteur de l'Église
Sermons pour le dimanche et les fêtes des saints (trad. Bayart, Eds. franciscaines 1944, p. 71)


« Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : ' Je le veux, sois purifié ' »


Oh, que j'admire cette main ! Cette « main de mon Bien-Aimé, d'or rehaussé de pierreries » (Ct 5,14). Cette main dont le contact délie la langue du muet, ressuscite la fille de Jaïre (Mc 7,33 ;5,41) et purifie le lépreux. Cette main dont le prophète Isaïe nous dit : « Elle seule a fait tous ces prodiges ! » (66,2)


Étendre la main, c'est donner un présent. Ô Seigneur, étends ta main — cette main que le bourreau étendra sur la croix. Touche le lépreux et fais-lui largesse. Tout ce que ta main touchera sera purifié et guéri. « Il toucha l'oreille de Malchus, dit saint Luc, et le guérit » (22,51). Il étend la main pour accorder au lépreux le don de la santé. Il dit : « Je le veux, sois guéri » et aussitôt la lèpre est guérie ; « tout ce qu'il veut il le fait » (Ps 113B,3). En lui, rien ne sépare vouloir et accomplir.


Or, cette guérison instantanée, Dieu l'opère chaque jour dans l'âme du pécheur par le ministère du prêtre. Le prêtre a un triple office : il doit étendre la main, c'est-à-dire prier pour le pécheur et avoir pitié de lui ; il doit le toucher, le consoler, lui promettre le pardon ; il doit vouloir ce pardon et le donner par l'absolution. Tel est le triple ministère pastoral que le Seigneur confie à Pierre quand il lui dit par trois fois : « Sois le pasteur de mes brebis » (Jn 21,15s).










olivier marechal

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Message  olivier marechal Ven 9 Jan - 20:16

oui mes biens aimés laissé le christ grandir en vous .




samedi 10 janvier 2015

Samedi après l'Épiphanie

Ste Françoise de Sales Aviat, fondatrice (1844-1914), St Grégoire (frère de saint Basile le Grand), évêque

Commentaire du jour
Saint Augustin : « Lui, il faut qu'il grandisse, et moi, que je diminue »

1 Jn 5,14-21.
Bien-aimés, voici l’assurance que nous avons auprès de Dieu : si nous faisons une demande selon sa volonté, il nous écoute.
Et puisque nous savons qu’il nous écoute en toutes nos demandes, nous savons aussi que nous obtenons ce que nous lui avons demandé.
Si quelqu’un voit son frère commettre un péché qui n’entraîne pas la mort, il demandera, et Dieu lui donnera la vie, – cela vaut pour ceux dont le péché n’entraîne pas la mort. Il y a un péché qui entraîne la mort, ce n’est pas pour celui-là que je dis de prier.
Toute conduite injuste est péché, mais tout péché n’entraîne pas la mort.
Nous le savons : ceux qui sont nés de Dieu ne commettent pas de péché ; le Fils engendré par Dieu les protège et le Mauvais ne peut pas les atteindre.
Nous savons que nous sommes de Dieu, alors que le monde entier est au pouvoir du Mauvais.
Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu nous donner l’intelligence pour que nous connaissions Celui qui est vrai ; et nous sommes en Celui qui est vrai, en son Fils Jésus Christ. C’est lui qui est le Dieu vrai, et la vie éternelle.
Petits enfants, gardez-vous des idoles.




Ps 149(148),1-2.3-4.5-6a.9b.
Chantez au Seigneur un chant nouveau,
louez-le dans l'assemblée de ses fidèles !
En Israël, joie pour son créateur ;
dans Sion, allégresse pour son Roi !

Dansez à la louange de son nom,
jouez pour lui, tambourins et cithares !
Car le Seigneur aime son peuple,
il donne aux humbles l'éclat de la victoire.

Que les fidèles exultent, glorieux,
criant leur joie à l'heure du triomphe.
Qu'ils proclament les éloges de Dieu,
c'est la fierté de ses fidèles.






Jn 3,22-30.
En ce temps-là, Jésus se rendit en Judée, ainsi que ses disciples ; il y séjourna avec eux, et il baptisait.
Jean, quant à lui, baptisait à Aïnone, près de Salim, où l’eau était abondante. On venait là pour se faire baptiser.
En effet, Jean n’avait pas encore été mis en prison.
Or, il y eut une discussion entre les disciples de Jean et un Juif au sujet des bains de purification.
Ils allèrent trouver Jean et lui dirent : « Rabbi, celui qui était avec toi de l’autre côté du Jourdain, celui à qui tu as rendu témoignage, le voilà qui baptise, et tous vont à lui ! »
Jean répondit : « Un homme ne peut rien s’attribuer, sinon ce qui lui est donné du Ciel.
Vous-mêmes pouvez témoigner que j’ai dit : Moi, je ne suis pas le Christ, mais j’ai été envoyé devant lui.
Celui à qui l’épouse appartient, c’est l’époux ; quant à l’ami de l’époux, il se tient là, il entend la voix de l’époux, et il en est tout joyeux. Telle est ma joie : elle est parfaite.
Lui, il faut qu’il grandisse ; et moi, que je diminue.





Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Sermons sur l'évangile de Jean n°14, 5 ; CL 36, 143-144 (trad. Orval)


« Lui, il faut qu'il grandisse, et moi, que je diminue »


Que grandisse en nous la gloire de Dieu et que notre gloire diminue, afin qu'en Dieu la nôtre aussi grandisse. C'est en effet ce que dit l'apôtre Paul, c'est ce que dit la Sainte Écriture : « Que celui qui se glorifie se glorifie dans le Seigneur » (1Co 1,30). Tu veux te glorifier toi-même ? Tu veux grandir, mais pour ton malheur tu grandis mal. Et celui qui grandit mal est en réalité diminué.


Qu'il grandisse donc, Dieu qui est toujours parfait : qu'il grandisse en toi. Car plus tu connais Dieu et le comprends, plus Dieu paraît grandir en toi, bien que lui-même ne grandisse pas, puisqu'il est toujours parfait. Hier tu le connaissais un peu, aujourd'hui tu le connais mieux, demain tu le connaîtras beaucoup mieux encore : c'est la lumière même de Dieu qui grandit en toi, et Dieu paraît ainsi grandir, lui qui est toujours parfait.


Un homme était aveugle, et ses yeux viennent de guérir. Il commence par voir un peu de lumière, le lendemain il voit davantage, et le jour suivant plus encore. La lumière lui paraît grandir, et cependant la lumière est parfaite, qu'il la voie ou ne la voie pas. Ainsi en est-il de l'homme intérieur : il progresse en Dieu, et Dieu paraît grandir en lui, tandis que lui-même diminue pour tomber de sa gloire et se lever dans la gloire de Dieu.










olivier marechal

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Message  olivier marechal Dim 11 Jan - 7:36




dimanche 11 janvier 2015



St Théodose le Cénobiarque, moine († 529), Bse Ana Maria Janer Anglarill, vierge et fond. (1800-1885)

Commentaire du jour
Homélie attribuée à saint Hippolyte de Rome : Voici que le Seigneur vient au baptême

Is 55,1-11.
Ainsi parle le Seigneur : Vous tous qui avez soif, venez, voici de l’eau ! Même si vous n’avez pas d’argent, venez acheter et consommer, venez acheter du vin et du lait sans argent, sans rien payer.
Pourquoi dépenser votre argent pour ce qui ne nourrit pas, vous fatiguer pour ce qui ne rassasie pas ? Écoutez-moi bien, et vous mangerez de bonnes choses, vous vous régalerez de viandes savoureuses !
Prêtez l’oreille ! Venez à moi ! Écoutez, et vous vivrez. Je m’engagerai envers vous par une alliance éternelle : ce sont les bienfaits garantis à David.
Lui, j’en ai fait un témoin pour les peuples, pour les peuples, un guide et un chef.
Toi, tu appelleras une nation inconnue de toi ; une nation qui ne te connaît pas accourra vers toi, à cause du Seigneur ton Dieu, à cause du Saint d’Israël, car il fait ta splendeur.
Cherchez le Seigneur tant qu’il se laisse trouver ; invoquez-le tant qu’il est proche.
Que le méchant abandonne son chemin, et l’homme perfide, ses pensées ! Qu’il revienne vers le Seigneur qui lui montrera sa miséricorde, vers notre Dieu qui est riche en pardon.
Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos chemins ne sont pas mes chemins, – oracle du Seigneur.
Autant le ciel est élevé au-dessus de la terre, autant mes chemins sont élevés au-dessus de vos chemins, et mes pensées, au-dessus de vos pensées.
La pluie et la neige qui descendent des cieux n’y retournent pas sans avoir abreuvé la terre, sans l’avoir fécondée et l’avoir fait germer, donnant la semence au semeur et le pain à celui qui doit manger ;
ainsi ma parole, qui sort de ma bouche, ne me reviendra pas sans résultat, sans avoir fait ce qui me plaît, sans avoir accompli sa mission.




Is 12,2.4bcd.5-6.
Voici le Dieu qui me sauve :
j’ai confiance, je n’ai plus de crainte.
Ma force et mon chant, c’est le Seigneur ;
il est pour moi le salut.

Rendez grâce au Seigneur,
proclamez son nom,
annoncez parmi les peuples ses hauts faits !
Redites-le : « Sublime est son nom ! »

Jouez pour le Seigneur, il montre sa magnificence,
et toute la terre le sait.
Jubilez, criez de joie, habitants de Sion,
car il est grand au milieu de toi, le Saint d’Israël !






1 Jn 5,1-9.
Bien-aimés, celui qui croit que Jésus est le Christ, celui-là est né de Dieu ; celui qui aime le Père qui a engendré aime aussi le Fils qui est né de lui.
Voici comment nous reconnaissons que nous aimons les enfants de Dieu : lorsque nous aimons Dieu et que nous accomplissons ses commandements.
Car tel est l’amour de Dieu : garder ses commandements ; et ses commandements ne sont pas un fardeau,
puisque tout être qui est né de Dieu est vainqueur du monde. Or la victoire remportée sur le monde, c’est notre foi.
Qui donc est vainqueur du monde ? N’est-ce pas celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ?
C’est lui, Jésus Christ, qui est venu par l’eau et par le sang : non pas seulement avec l’eau, mais avec l’eau et avec le sang. Et celui qui rend témoignage, c’est l’Esprit, car l’Esprit est la vérité.
En effet, ils sont trois qui rendent témoignage,
l’Esprit, l’eau et le sang, et les trois n’en font qu’un.
Nous acceptons bien le témoignage des hommes ; or, le témoignage de Dieu a plus de valeur, puisque le témoignage de Dieu, c’est celui qu’il rend à son Fils.




Mc 1,7-11.
En ce temps-là, Jean le Baptiste proclamait : « Voici venir derrière moi celui qui est plus fort que moi ; je ne suis pas digne de m’abaisser pour défaire la courroie de ses sandales.
Moi, je vous ai baptisés avec de l’eau ; lui vous baptisera dans l’Esprit Saint. »
En ces jours-là, Jésus vint de Nazareth, ville de Galilée, et il fut baptisé par Jean dans le Jourdain.
Et aussitôt, en remontant de l’eau, il vit les cieux se déchirer et l’Esprit descendre sur lui comme une colombe.
Il y eut une voix venant des cieux : « Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie. »





Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Homélie attribuée à saint Hippolyte de Rome (?-v. 235), prêtre et martyr
Homélie du 4e siècle pour l'Épiphanie, la Sainte Théophanie ; PG 10, 852 (trad. cf Delhougne, Les Pères commentent, p. 335)


Voici que le Seigneur vient au baptême


Voici que le Seigneur vient pour recevoir le baptême ; il arrive chétif, nu, sans escorte, revêtu de notre humanité, voilant sa grandeur divine pour déjouer la ruse du serpent. C'est peu dire qu'il est venu trouver Jean comme un seigneur qui a renvoyé sa garde personnelle. Il l'aborde comme un simple homme, soumis au péché, inclinant le front pour être baptisé de la main de Jean. Celui-ci, frappé d'une telle humilité, a essayé de l'en défendre, disant : « C'est moi qui ai besoin d'être baptisé par toi et tu viens à moi ? » (Mt 3,14)...


Voyez, mes bien-aimés, combien nous aurions subi la perte de biens nombreux et importants, si le Seigneur avait cédé à l'invitation de Jean et n'avait pas reçu le baptême. Auparavant les cieux étaient fermés, notre patrie d'en haut était inaccessible ; après être descendus au plus bas, nous ne pouvions plus regagner les hauteurs. Le Seigneur n'a pas été seul à recevoir le baptême : il a renouvelé le vieil homme (cf Rm 6,6) et il lui a confié de nouveau le sceptre de l'adoption divine. Car aussitôt « les cieux s'ouvrirent ». Les réalités visibles se sont réconciliées avec les invisibles ; les hiérarchies célestes ont été comblées de joie ; sur la terre les maladies ont été guéries ; ce qui était demeuré caché s'est révélé... Il fallait ouvrir au Christ, l'Époux, les portes de la chambre nuptiale. Comme l'Esprit descendait sous la forme d'une colombe et que la voix du Père retentissait en tout lieu, il fallait que « s'élèvent les portes du ciel » (cf Ps 23,7)...


Je vous en prie, écoutez-moi attentivement... : venez, toutes les tribus des nations, au bain de l'immortalité ! Par ce message joyeux, je vous annonce la vie, à vous qui demeurez encore dans la nuit de l'ignorance. Venez de la servitude à la liberté, de la tyrannie à la royauté, de ce qui est périssable à ce qui est impérissable. Vous voulez savoir comment venir ? Par l'eau et par l'Esprit Saint (Jn 3,5). Cette eau, qui participe à l'Esprit, arrose le Paradis, elle réjouit la terre, elle féconde le monde..., elle engendre l'homme à la vie en le faisant renaître, elle en qui le Christ a été baptisé et sur qui l'Esprit est descendu.










olivier marechal

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Message  olivier marechal Dim 11 Jan - 21:04

Oui mes biens aimés Jésus nous montre le chemin la vie, Apprenons à mieux le suivre à oublié notre petit moi.

aide nous à mourir en nous même pour mieux renaitre en toi.

Car c'est quand nous sommes petit que tu peut agir.




lundi 12 janvier 2015

Lundi de la 1re semaine du temps ordinaire

St Bernardo de Corleone, frère o.f.m. cap. (1605-1667), Ste Marguerite Bourgeoys, vierge et fond. (1620-1700)

Commentaire du jour
Saint Grégoire le Grand : « Aussitôt, laissant là leurs filets, ils le suivirent »

Heb. 1,1-6.
À bien des reprises et de bien des manières, Dieu, dans le passé, a parlé à nos pères par les prophètes ;
mais à la fin, en ces jours où nous sommes, il nous a parlé par son Fils qu’il a établi héritier de toutes choses et par qui il a créé les mondes.
Rayonnement de la gloire de Dieu, expression parfaite de son être, le Fils, qui porte l’univers par sa parole puissante, après avoir accompli la purification des péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les hauteurs des cieux ;
et il est devenu bien supérieur aux anges, dans la mesure même où il a reçu en héritage un nom si différent du leur.
En effet, Dieu déclara-t-il jamais à un ange : Tu es mon Fils, moi, aujourd’hui, je t’ai engendré ? Ou bien encore : Moi, je serai pour lui un père, et lui sera pour moi un fils ?
À l’inverse, au moment d’introduire le Premier-né dans le monde à venir, il dit : Que se prosternent devant lui tous les anges de Dieu.




Ps 97(96),1-2.6-7.8bc-9.
Le Seigneur est roi ! Exulte la terre !
Joie pour les îles sans nombre !
Ténèbre et nuée l'entourent,
justice et droit sont l'appui de son trône.

Les cieux ont proclamé sa justice,
et tous les peuples ont vu sa gloire.
Honte aux serviteurs d'idoles qui se vantent de vanités !
A genoux devant lui, tous les dieux !

Les villes de Juda exultent
devant tes jugements, Seigneur !
Tu es, Seigneur, le Très-Haut sur toute la terre :
tu domines de haut tous les dieux.






Mc 1,14-20.
Après l’arrestation de Jean, Jésus partit pour la Galilée proclamer l’Évangile de Dieu ;
il disait : « Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. »
Passant le long de la mer de Galilée, Jésus vit Simon et André, le frère de Simon, en train de jeter les filets dans la mer, car c’étaient des pêcheurs.
Il leur dit : « Venez à ma suite. Je vous ferai devenir pêcheurs d’hommes. »
Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent.
Jésus avança un peu et il vit Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient dans la barque et réparaient les filets.
Aussitôt, Jésus les appela. Alors, laissant dans la barque leur père Zébédée avec ses ouvriers, ils partirent à sa suite.





Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Grégoire le Grand (v. 540-604), pape et docteur de l'Église
Homélies sur l'Évangile, n°5


« Aussitôt, laissant là leurs filets, ils le suivirent »


Quelqu'un se dira peut-être... : « Qu'est-ce qu'ils ont abandonné de si précieux à l'appel du Seigneur, ces deux pêcheurs qui n'avaient presque rien ? »... Ils ont beaucoup quitté, puisqu'ils ont renoncé à tout, si peu que soit ce tout. Nous, au contraire, nous nous attachons à ce que nous avons, et nous recherchons avidement ce que nous n'avons pas. Pierre et André ont donc beaucoup abandonné lorsqu'ils ont tous deux renoncé au simple désir de posséder ; ils ont beaucoup abandonné, puisqu'en renonçant à leurs biens, ils ont aussi renoncé à leurs convoitises...


Que personne donc, même lorsqu'il voit que certains ont renoncé à de grandes richesses, ne dise en lui-même : « Je voudrais bien les imiter dans leur mépris de ce monde, mais je n'ai rien à abandonner, je ne possède rien. » Vous abandonnez beaucoup, mes frères, si vous renoncez aux désirs de ce monde. En effet, le Seigneur se contente de nos biens extérieurs, si minimes soient-ils : c'est le cœur qu'il considère et non la valeur marchande, il ne regarde pas combien nous lui sacrifions, mais combien d'amour accompagne notre offrande.


Car à ne considérer que les biens extérieurs, voilà que nos saints marchands ont payé de leurs filets et de leur barque la vie éternelle, celle des anges. Le Royaume de Dieu n'a pas de prix, et pourtant il te coûte ni plus ni moins que ce que tu possèdes.










olivier marechal

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Message  olivier marechal Lun 12 Jan - 19:57

Oui mes bien aimés laissez vous prendre par la parole les sainte écriture.

Il vous parle il vous aime ouvrer vos cœur.




mardi 13 janvier 2015

Mardi de la 1re semaine du temps ordinaire

St Hilaire, évêque et docteur de l'église (v. 310-367), Bse Veronica Negroni, religieuse (1445-1497)

Commentaire du jour
Baudouin de Ford : « Jésus l'interpella vivement : Silence ! Sors de cet homme »

Heb. 2,5-12.
Car ce n’est pas à des anges que Dieu a soumis le monde à venir, dont nous parlons.
Un psaume l’atteste en disant : Qu’est-ce que l’homme pour que tu penses à lui, le fils d’un homme, que tu en prennes souci ?
Tu l’as abaissé un peu au-dessous des anges, tu l’as couronné de gloire et d’honneur ;
tu as mis sous ses pieds toutes choses. Quand Dieu lui a tout soumis, il n’a rien exclu de cette soumission. Maintenant, nous ne voyons pas encore que tout lui soit soumis ;
mais Jésus, qui a été abaissé un peu au-dessous des anges, nous le voyons couronné de gloire et d’honneur à cause de sa Passion et de sa mort. Si donc il a fait l’expérience de la mort, c’est, par grâce de Dieu, au profit de tous.
Celui pour qui et par qui tout existe voulait conduire une multitude de fils jusqu’à la gloire ; c’est pourquoi il convenait qu’il mène à sa perfection, par des souffrances, celui qui est à l’origine de leur salut.
Car celui qui sanctifie, et ceux qui sont sanctifiés, doivent tous avoir même origine ; pour cette raison, Jésus n’a pas honte de les appeler ses frères,
quand il dit : Je proclamerai ton nom devant mes frères, je te chanterai en pleine assemblée,




Ps 8,2.5.6-7.8-9.
Ô Seigneur, notre Dieu,
qu'il est grand ton nom par toute la terre !
qu'est-ce que l'homme pour que tu penses à lui,
le fils d'un homme, que tu en prennes souci ?

Tu l'as voulu un peu moindre qu'un dieu,
le couronnant de gloire et d'honneur ;
tu l'établis sur les œuvres de tes mains,
tu mets toute chose à ses pieds :

les troupeaux de bœufs et de brebis,
et même les bêtes sauvages,
les oiseaux du ciel et les poissons de la mer,
tout ce qui va son chemin dans les eaux.






Mc 1,21-28.
Jésus et ses disciples entrèrent à Capharnaüm. Aussitôt, le jour du sabbat, Jésus se rendit à la synagogue, et là, il enseignait.
On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes.
Or, il y avait dans leur synagogue un homme tourmenté par un esprit impur, qui se mit à crier :
« Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu. »
Jésus l’interpella vivement : « Tais-toi ! Sors de cet homme. »
L’esprit impur le fit entrer en convulsions, puis, poussant un grand cri, sortit de lui.
Ils furent tous frappés de stupeur et se demandaient entre eux : « Qu’est-ce que cela veut dire ? Voilà un enseignement nouveau, donné avec autorité ! Il commande même aux esprits impurs, et ils lui obéissent. »
Sa renommée se répandit aussitôt partout, dans toute la région de la Galilée.





Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Baudouin de Ford (?-v. 1190), abbé cistercien, puis évêque
Homélie 6, sur He 4,12 ; PL 204, 451 ; (trad. cf Orval et bréviaire 30e vendr)


« Jésus l'interpella vivement : Silence ! Sors de cet homme »


« La Parole de Dieu est vivante et efficace, plus incisive qu'un glaive à deux tranchants » (He 4,12). Toute la grandeur, la force et la sagesse de la Parole de Dieu, voilà ce que l'apôtre montre par ces mots à ceux qui cherchent le Christ, lui qui est la parole, la puissance et la sagesse de Dieu (1Co 1,24)… Quand on proclame cette Parole, la voix qui la prononce donne à une parole extérieurement audible la puissance de sa Parole intérieurement perçue. Dès lors, les morts ressuscitent (Lc 7,22) et ce témoignage fait surgir de nouveaux enfants d'Abraham (Mt 3,9). Elle est donc vivante, cette Parole. Vivante dans le cœur du Père, vivante sur les lèvres du prédicateur, et vivante dans les cœurs remplis de foi et d'amour. Et puisque c'est une Parole vivante, nul doute qu'elle ne soit aussi efficace.


Elle agit avec efficacité dans la création du monde, dans son gouvernement et dans sa rédemption. Qu'est-ce qui pourrait être plus efficace ou plus fort ? « Qui dira les prouesses du Seigneur ? Qui fera entendre toute sa gloire ? » (Ps 105,2) L'efficacité de cette Parole se manifeste dans ses œuvres ; elle se manifeste aussi dans la prédication. Car elle ne revient jamais sans effet, mais elle profite à tous ceux à qui elle est envoyée (Is 55,11).


La Parole est donc efficace, et plus pénétrante qu'une épée à deux tranchants, quand elle est reçue avec foi et amour. En effet, qu'est-ce ce qui serait impossible pour celui qui croit ? (Mc 9,23) Et qu'est-ce ce qui serait difficile pour celui qui aime ?










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Message  olivier marechal Mar 13 Jan - 23:49




mercredi 14 janvier 2015

Mercredi de la 1re semaine du temps ordinaire

Ste Ninon, vénérée en Géorgie († IVe siècle), Bx Pierre Donders, prêtre c.ss.r. (1809-1887)

Commentaire du jour
Saint Pierre Chrysologue : « Jésus s'approcha d'elle et la prit par la main »

Heb. 2,14-18.
Puisque les enfants des hommes ont en commun le sang et la chair, Jésus a partagé, lui aussi, pareille condition : ainsi, par sa mort, il a pu réduire à l’impuissance celui qui possédait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable,
et il a rendu libres tous ceux qui, par crainte de la mort, passaient toute leur vie dans une situation d’esclaves.
Car ceux qu’il prend en charge, ce ne sont pas les anges, c’est la descendance d’Abraham.
Il lui fallait donc se rendre en tout semblable à ses frères, pour devenir un grand prêtre miséricordieux et digne de foi pour les relations avec Dieu, afin d’enlever les péchés du peuple.
Et parce qu’il a souffert jusqu’au bout l’épreuve de sa Passion, il est capable de porter secours à ceux qui subissent une épreuve.




Ps 105(104),1-2.3-4.6-7.8-9.
Rendez grâce au Seigneur, proclamez son nom,
annoncez parmi les peuples ses hauts faits ;
chantez et jouez pour lui,
redites sans fin ses merveilles.

glorifiez-vous de son nom très saint :
joie pour les cœurs qui cherchent Dieu !
Cherchez le Seigneur et sa puissance,
recherchez sans trêve sa face.

Vous, la race d'Abraham son serviteur,
les fils de Jacob, qu'il a choisis.
Le Seigneur, c'est lui notre Dieu :
ses jugements font loi pour l'univers.

Il s'est toujours souvenu de son alliance,
parole édictée pour mille générations :
promesse faite à Abraham,
garantie par serment à Isaac.






Mc 1,29-39.
En ce temps-là, aussitôt sortis de la synagogue de Capharnaüm, Jésus et ses disciples allèrent, avec Jacques et Jean, dans la maison de Simon et d’André.
Or, la belle-mère de Simon était au lit, elle avait de la fièvre. Aussitôt, on parla à Jésus de la malade.
Jésus s’approcha, la saisit par la main et la fit lever. La fièvre la quitta, et elle les servait.
Le soir venu, après le coucher du soleil, on lui amenait tous ceux qui étaient atteints d’un mal ou possédés par des démons.
La ville entière se pressait à la porte.
Il guérit beaucoup de gens atteints de toutes sortes de maladies, et il expulsa beaucoup de démons ; il empêchait les démons de parler, parce qu’ils savaient, eux, qui il était.
Le lendemain, Jésus se leva, bien avant l’aube. Il sortit et se rendit dans un endroit désert, et là il priait.
Simon et ceux qui étaient avec lui partirent à sa recherche.
Ils le trouvent et lui disent : « Tout le monde te cherche. »
Jésus leur dit : « Allons ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame l’Évangile ; car c’est pour cela que je suis sorti. »
Et il parcourut toute la Galilée, proclamant l’Évangile dans leurs synagogues, et expulsant les démons.





Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Pierre Chrysologue (v. 406-450), évêque de Ravenne, docteur de l'Église
Sermon 18, 1-3 ; CCL 24,107-108 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 242 rev)


« Jésus s'approcha d'elle et la prit par la main »


Ceux qui ont écouté attentivement l'évangile de ce jour savent pour quelle raison le Seigneur du ciel est entré dans une humble maison de cette terre. Puisque par bonté il est venu secourir tous les hommes, ne soyez pas étonnés qu'il entre en tous lieux. « Étant venu dans la maison de Pierre, Jésus vit sa belle-mère alitée, avec de la fièvre » (Mt 8,14). Voilà quel motif a conduit le Christ chez Pierre : pas du tout le désir de se mettre à table, mais la faiblesse de cette malade ; non pas le besoin de prendre un repas, mais l'occasion d'opérer une guérison. Il est venu exercer sa puissance divine, et non prendre part à un banquet avec des hommes, car ce n'était pas du vin qu'on versait chez Pierre, mais des larmes...

Le Christ n'est donc pas entré dans cette maison pour prendre sa nourriture, mais pour restaurer la vie. Dieu est à la recherche des hommes, pas des biens humains. Il veut leur donner les biens célestes ; il ne désire pas trouver les choses terrestres. Le Christ est donc venu ici-bas pour nous prendre avec lui ; il n'est pas venu chercher les choses que nous possédons.










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Message  olivier marechal Jeu 15 Jan - 6:34




jeudi 15 janvier 2015

Jeudi de la 1re semaine du temps ordinaire

St Remi de Reims, apôtre des Francs (438-533) , St Arnold Janssen, prêtre et fondateur (1837-1909)

Commentaire du jour
Raban Maur : « Tu peux me purifier »

Heb. 3,7-14.
Frères, comme le dit l’Esprit Saint dans un psaume : Aujourd’hui, si vous entendez sa voix,
n’endurcissez pas votre cœur comme au temps du défi, comme au jour de l’épreuve dans le désert,
quand vos pères m’ont mis à l’épreuve et provoqué. Alors ils m’ont vu à l’œuvre
pendant quarante ans ; oui, je me suis emporté contre cette génération, et j’ai dit : Toujours ils ont le cœur égaré, ils n’ont pas connu mes chemins.
Dans ma colère, j’en ai fait le serment : On verra bien s’ils entreront dans mon repos !
Frères, veillez à ce que personne d’entre vous n’ait un cœur mauvais que le manque de foi sépare du Dieu vivant.
Au contraire, encouragez-vous les uns les autres jour après jour, aussi longtemps que retentit l’« aujourd’hui » de ce psaume, afin que personne parmi vous ne s’endurcisse en se laissant tromper par le péché.
Car nous sommes devenus les compagnons du Christ, si du moins nous maintenons fermement, jusqu’à la fin, notre engagement premier.




Ps 95(94),6-7abc.7d-9.10-11.
Entrez, inclinez-vous, prosternez-vous,
adorons le Seigneur qui nous a faits.
Oui, il est notre Dieu ;
nous sommes le peuple qu'il conduit,
le troupeau guidé par sa main.

Aujourd'hui écouterez-vous sa parole ?
« Ne fermez pas votre cœur comme au désert,
comme au jour de tentation et de défi,
où vos pères m'ont tenté et provoqué,
et pourtant ils avaient vu mon exploit.

« Quarante ans leur génération m'a déçu,
et j'ai dit : Ce peuple a le cœur égaré,
il n'a pas connu mes chemins.
Dans ma colère, j'en ai fait le serment :
Jamais ils n'entreront dans mon repos. »







Mc 1,40-45.
En ce temps-là, un lépreux vint auprès de Jésus ; il le supplia et, tombant à ses genoux, lui dit : « Si tu le veux, tu peux me purifier. »
Saisi de compassion, Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. »
À l’instant même, la lèpre le quitta et il fut purifié.
Avec fermeté, Jésus le renvoya aussitôt
en lui disant : « Attention, ne dis rien à personne, mais va te montrer au prêtre, et donne pour ta purification ce que Moïse a prescrit dans la Loi : cela sera pour les gens un témoignage. »
Une fois parti, cet homme se mit à proclamer et à répandre la nouvelle, de sorte que Jésus ne pouvait plus entrer ouvertement dans une ville, mais restait à l’écart, dans des endroits déserts. De partout cependant on venait à lui.





Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Raban Maur (v. 784-856), abbé bénédictin et évêque
Trois livres à Bonose, livre 3, 4 ; PL 112, 1306 (trad. Orval rev.)


« Tu peux me purifier »


Tu ne dois pas manquer de confiance en Dieu ni désespérer de sa miséricorde ; je ne veux pas que tu doutes ou que tu désespères de pouvoir devenir meilleur. Car, même si le démon a pu te précipiter des hauteurs de la vertu dans les abîmes du mal, combien plus Dieu pourra-t-il te rappeler vers le sommet du bien, et non seulement te ramener dans l'état où tu étais avant ta chute, mais te rendre beaucoup plus heureux que tu paraissais auparavant. Ne perds pas courage, je t'en supplie, et ne ferme pas tes yeux à l'espoir du bien, de peur qu'il ne t'advienne ce qui arrive à ceux qui n'aiment pas Dieu ; car ce n'est pas le grand nombre des péchés qui mène l'âme au désespoir, mais le dédain de Dieu. « C'est le propre des impies, dit le Sage, de désespérer du salut et de le dédaigner, lorsqu'ils sont tombés au fond de l'abîme du péché » (Pr 18,3 Vulg).


Toute pensée qui nous enlève l'espoir de la conversion découle donc d'un manque de foi : comme une lourde pierre attachée à notre cou, elle nous force à regarder toujours en bas, vers la terre, et ne nous permet pas de lever les yeux vers le Seigneur. Mais celui qui a un cœur courageux et un esprit éclairé sait dégager son cou de ce poids détestable. « Comme les yeux des serviteurs vers les mains de leurs maîtres, comme les yeux d'une servante vers les mains de sa maîtresse, ainsi nos yeux vers le Seigneur notre Dieu jusqu'à ce qu'il nous prenne en pitié » (Ps 123,2-3).










olivier marechal

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Message  olivier marechal Ven 16 Jan - 9:00




jeudi 15 janvier 2015

Jeudi de la 1re semaine du temps ordinaire

St Remi de Reims, apôtre des Francs (438-533) , St Arnold Janssen, prêtre et fondateur (1837-1909)

Commentaire du jour
Raban Maur : « Tu peux me purifier »

Heb. 3,7-14.
Frères, comme le dit l’Esprit Saint dans un psaume : Aujourd’hui, si vous entendez sa voix,
n’endurcissez pas votre cœur comme au temps du défi, comme au jour de l’épreuve dans le désert,
quand vos pères m’ont mis à l’épreuve et provoqué. Alors ils m’ont vu à l’œuvre
pendant quarante ans ; oui, je me suis emporté contre cette génération, et j’ai dit : Toujours ils ont le cœur égaré, ils n’ont pas connu mes chemins.
Dans ma colère, j’en ai fait le serment : On verra bien s’ils entreront dans mon repos !
Frères, veillez à ce que personne d’entre vous n’ait un cœur mauvais que le manque de foi sépare du Dieu vivant.
Au contraire, encouragez-vous les uns les autres jour après jour, aussi longtemps que retentit l’« aujourd’hui » de ce psaume, afin que personne parmi vous ne s’endurcisse en se laissant tromper par le péché.
Car nous sommes devenus les compagnons du Christ, si du moins nous maintenons fermement, jusqu’à la fin, notre engagement premier.




Ps 95(94),6-7abc.7d-9.10-11.
Entrez, inclinez-vous, prosternez-vous,
adorons le Seigneur qui nous a faits.
Oui, il est notre Dieu ;
nous sommes le peuple qu'il conduit,
le troupeau guidé par sa main.

Aujourd'hui écouterez-vous sa parole ?
« Ne fermez pas votre cœur comme au désert,
comme au jour de tentation et de défi,
où vos pères m'ont tenté et provoqué,
et pourtant ils avaient vu mon exploit.

« Quarante ans leur génération m'a déçu,
et j'ai dit : Ce peuple a le cœur égaré,
il n'a pas connu mes chemins.
Dans ma colère, j'en ai fait le serment :
Jamais ils n'entreront dans mon repos. »







Mc 1,40-45.
En ce temps-là, un lépreux vint auprès de Jésus ; il le supplia et, tombant à ses genoux, lui dit : « Si tu le veux, tu peux me purifier. »
Saisi de compassion, Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. »
À l’instant même, la lèpre le quitta et il fut purifié.
Avec fermeté, Jésus le renvoya aussitôt
en lui disant : « Attention, ne dis rien à personne, mais va te montrer au prêtre, et donne pour ta purification ce que Moïse a prescrit dans la Loi : cela sera pour les gens un témoignage. »
Une fois parti, cet homme se mit à proclamer et à répandre la nouvelle, de sorte que Jésus ne pouvait plus entrer ouvertement dans une ville, mais restait à l’écart, dans des endroits déserts. De partout cependant on venait à lui.





Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Raban Maur (v. 784-856), abbé bénédictin et évêque
Trois livres à Bonose, livre 3, 4 ; PL 112, 1306 (trad. Orval rev.)


« Tu peux me purifier »


Tu ne dois pas manquer de confiance en Dieu ni désespérer de sa miséricorde ; je ne veux pas que tu doutes ou que tu désespères de pouvoir devenir meilleur. Car, même si le démon a pu te précipiter des hauteurs de la vertu dans les abîmes du mal, combien plus Dieu pourra-t-il te rappeler vers le sommet du bien, et non seulement te ramener dans l'état où tu étais avant ta chute, mais te rendre beaucoup plus heureux que tu paraissais auparavant. Ne perds pas courage, je t'en supplie, et ne ferme pas tes yeux à l'espoir du bien, de peur qu'il ne t'advienne ce qui arrive à ceux qui n'aiment pas Dieu ; car ce n'est pas le grand nombre des péchés qui mène l'âme au désespoir, mais le dédain de Dieu. « C'est le propre des impies, dit le Sage, de désespérer du salut et de le dédaigner, lorsqu'ils sont tombés au fond de l'abîme du péché » (Pr 18,3 Vulg).


Toute pensée qui nous enlève l'espoir de la conversion découle donc d'un manque de foi : comme une lourde pierre attachée à notre cou, elle nous force à regarder toujours en bas, vers la terre, et ne nous permet pas de lever les yeux vers le Seigneur. Mais celui qui a un cœur courageux et un esprit éclairé sait dégager son cou de ce poids détestable. « Comme les yeux des serviteurs vers les mains de leurs maîtres, comme les yeux d'une servante vers les mains de sa maîtresse, ainsi nos yeux vers le Seigneur notre Dieu jusqu'à ce qu'il nous prenne en pitié » (Ps 123,2-3).










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Message  olivier marechal Ven 16 Jan - 18:54

oui écouter la bien faite lui confiance le seigneur agi oui elle est tranchante mais avant tout c'est une parole d'AMOUR.




samedi 17 janvier 2015

Samedi de la 1re semaine du temps ordinaire

St Antoine, abbé (251-356) - Mémoire, Ste Roseline, prieure (1263-1329)

Commentaire du jour
Saint Ambroise : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades »

Heb. 4,12-16.
Frères, elle est vivante, la parole de Dieu, énergique et plus coupante qu’une épée à deux tranchants ; elle va jusqu’au point de partage de l’âme et de l’esprit, des jointures et des moelles ; elle juge des intentions et des pensées du cœur.
Pas une créature n’échappe à ses yeux, tout est nu devant elle, soumis à son regard ; nous aurons à lui rendre des comptes.
En Jésus, le Fils de Dieu, nous avons le grand prêtre par excellence, celui qui a traversé les cieux ; tenons donc ferme l’affirmation de notre foi.
En effet, nous n’avons pas un grand prêtre incapable de compatir à nos faiblesses, mais un grand prêtre éprouvé en toutes choses, à notre ressemblance, excepté le péché.
Avançons-nous donc avec assurance vers le Trône de la grâce, pour obtenir miséricorde et recevoir, en temps voulu, la grâce de son secours.




Ps 19(18),8.9.10.15.
La loi du Seigneur est parfaite,
qui redonne vie ;
la charte du Seigneur est sûre,
qui rend sages les simples.

Les préceptes du Seigneur sont droits,
ils réjouissent le cœur ;
le commandement du Seigneur est limpide,
il clarifie le regard.

La crainte qu'il inspire est pure,
elle est là pour toujours ;
les décisions du Seigneur sont justes
et vraiment équitables :

Accueille les paroles de ma bouche,
le murmure de mon cœur ;
qu'ils parviennent devant toi,
Seigneur, mon rocher, mon défenseur !






Mc 2,13-17.
En ce temps-là, Jésus sortit de nouveau le long de la mer ; toute la foule venait à lui, et il les enseignait.
En passant, il aperçut Lévi, fils d’Alphée, assis au bureau des impôts. Il lui dit : « Suis-moi. » L’homme se leva et le suivit.
Comme Jésus était à table dans la maison de Lévi, beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec Jésus et ses disciples, car ils étaient nombreux à le suivre.
Les scribes du groupe des pharisiens, voyant qu’il mangeait avec les pécheurs et les publicains, disaient à ses disciples : « Comment ! Il mange avec les publicains et les pécheurs ! »
Jésus, qui avait entendu, leur déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. »





Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Ambroise (v. 340-397), évêque de Milan et docteur de l'Église
Commentaire sur Luc, 5, 23.27 (trad. SC 45, p. 191s rev.; cf En Calcat)


« Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades »


L'apôtre Paul a dit : « Dépouillez-vous du vieil homme avec ses agissements et revêtez l'homme nouveau » (Col 3,9-10)... Telle a été l'œuvre que le Christ a accompli en appelant Lévi ; il l'a refaçonné et a fait de lui un homme nouveau. Aussi est-ce au titre de créature nouvelle que l'ancien publicain offre un festin au Christ, parce que le Christ se plaît en lui et que lui-même mérite d'avoir sa part de bonheur avec le Christ... Il le suivait maintenant, heureux, allègre, débordant de joie.



« Je ne fais plus figure de publicain, disait-il ; je ne porte plus le vieux Lévi ; j'ai dépouillé Lévi en revêtant le Christ. Je fuis ma vie première ; je ne veux suivre que toi, Seigneur Jésus, qui guéris mes blessures. Qui me séparera de l'amour de Dieu qui est en toi ? la tribulation ? l'angoisse ? la faim ? (Rm 8,35) Je suis attaché à toi par la foi, comme par des clous, je suis retenu par les bonnes entraves de l'amour. Tous tes commandements seront comme un cautère que je tiendrai appliqué sur ma blessure ; le remède mord, mais il enlève l'infection de l'ulcère. Retranche donc, Seigneur Jésus, par ton glaive puissant la pourriture de mes péchés ; viens vite inciser les passions cachées, secrètes, variées. Purifie toute infection par le bain nouveau.



« Écoutez-moi, hommes collés à la terre, vous qui avez la pensée enivrée par vos péchés. Moi aussi, Lévi, j'étais blessé par des passions semblables. Mais j'ai trouvé un médecin qui habite le ciel et qui répand ses remèdes sur la terre. Lui seul peut guérir mes blessures car il n'en a pas ; lui seul peut ôter au cœur sa douleur et à l'âme sa langueur, car il connaît tout ce qui est caché. »










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Message  olivier marechal Dim 18 Jan - 8:11




dimanche 18 janvier 2015

Deuxième dimanche du temps ordinaire

Ste Prisque, vierge et martyre († 270), Bse Maria Teresa Fasce, abbesse o.s.a. (1881-1947)

Commentaire du jour
Basile de Séleucie : « André amena son frère à Jésus »

1 Sam. 3,3b-10.19.
En ces jours-là, le jeune Samuel était couché dans le temple du Seigneur à Silo, où se trouvait l’arche de Dieu.
Le Seigneur appela Samuel, qui répondit : « Me voici ! »
Il courut vers le prêtre Éli, et il dit : « Tu m’as appelé, me voici. » Éli répondit : « Je n’ai pas appelé. Retourne te coucher. » L’enfant alla se coucher.
De nouveau, le Seigneur appela Samuel. Et Samuel se leva. Il alla auprès d’Éli, et il dit : « Tu m’as appelé, me voici. » Éli répondit : « Je n’ai pas appelé, mon fils. Retourne te coucher. »
Samuel ne connaissait pas encore le Seigneur, et la parole du Seigneur ne lui avait pas encore été révélée.
De nouveau, le Seigneur appela Samuel. Celui-ci se leva. Il alla auprès d’Éli, et il dit : « Tu m’as appelé, me voici. » Alors Éli comprit que c’était le Seigneur qui appelait l’enfant,
et il lui dit : « Va te recoucher, et s’il t’appelle, tu diras : “Parle, Seigneur, ton serviteur écoute.” » Samuel alla se recoucher à sa place habituelle.
Le Seigneur vint, il se tenait là et il appela comme les autres fois : « Samuel ! Samuel ! » Et Samuel répondit : « Parle, ton serviteur écoute. »
Samuel grandit. Le Seigneur était avec lui, et il ne laissa aucune de ses paroles sans effet.




Ps 40(39),2ab.4ab.7-8a.8b-9.10cd.11cd.
D'un grand espoir j'espérais le Seigneur :
il s’est penché vers moi.
En ma bouche il a mis un chant nouveau,
une louange à notre Dieu.

Tu ne voulais ni offrande ni sacrifice,
tu as ouvert mes oreilles ;
tu ne demandais ni holocauste ni victime,
alors j'ai dit : « Voici, je viens.

Dans le livre, est écrit pour moi
ce que tu veux que je fasse.
Mon Dieu, voilà ce que j'aime :
ta loi me tient aux entrailles. »

Vois, je ne retiens pas mes lèvres,
Seigneur, tu le sais.
J'ai dit ton amour et ta vérité
à la grande assemblée.






1 Co 6,13c-15a.17-20.
Frères, le corps n’est pas pour la débauche, il est pour le Seigneur, et le Seigneur est pour le corps ;
et Dieu, par sa puissance, a ressuscité le Seigneur et nous ressuscitera nous aussi.
Ne le savez-vous pas ? Vos corps sont les membres du Christ. Vais-je donc prendre les membres du Christ pour en faire les membres d’une prostituée ? Absolument pas !
Celui qui s’unit au Seigneur ne fait avec lui qu’un seul esprit.
Fuyez la débauche. Tous les péchés que l’homme peut commettre sont extérieurs à son corps ; mais l’homme qui se livre à la débauche commet un péché contre son propre corps.
Ne le savez-vous pas ? Votre corps est un sanctuaire de l’Esprit Saint, lui qui est en vous et que vous avez reçu de Dieu ; vous ne vous appartenez plus à vous-mêmes,
car vous avez été achetés à grand prix. Rendez donc gloire à Dieu dans votre corps.




Jn 1,35-42.
En ce temps-là, Jean le Baptiste se trouvait avec deux de ses disciples.
Posant son regard sur Jésus qui allait et venait, il dit : « Voici l’Agneau de Dieu. »
Les deux disciples entendirent ce qu’il disait, et ils suivirent Jésus.
Se retournant, Jésus vit qu’ils le suivaient, et leur dit : « Que cherchez-vous ? » Ils lui répondirent : « Rabbi – ce qui veut dire : Maître –, où demeures-tu ? »
Il leur dit : « Venez, et vous verrez. » Ils allèrent donc, ils virent où il demeurait, et ils restèrent auprès de lui ce jour-là. C’était vers la dixième heure (environ quatre heures de l’après-midi).
André, le frère de Simon-Pierre, était l’un des deux disciples qui avaient entendu la parole de Jean et qui avaient suivi Jésus.
Il trouve d’abord Simon, son propre frère, et lui dit : « Nous avons trouvé le Messie » – ce qui veut dire : Christ.
André amena son frère à Jésus. Jésus posa son regard sur lui et dit : « Tu es Simon, fils de Jean ; tu t’appelleras Kèphas » – ce qui veut dire : Pierre.





Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Basile de Séleucie (?-v. 468), évêque
Sermon à la louange de saint André, 3-4 ; PG 28, 1103 (trad. Orval)


« André amena son frère à Jésus »


André avait entendu cette parole de Moïse : « Le Seigneur votre Dieu vous suscitera un prophète comme moi ; c'est lui que vous écouterez » (Dt 18,15). Maintenant il entend Jean Baptiste s'écrier : « Voici l'Agneau de Dieu » (Jn 1,29). Dès qu'il voit celui-ci, il vient spontanément à lui. Il a reconnu le prophète annoncé par la prophétie, et il conduit par la main son frère vers celui qu'il a trouvé. Il montre à Pierre le trésor qu'il ne connaissait pas : « Nous avons trouvé le Messie, celui que nous avons désiré. Nous attendions sa venue, contemplons-le maintenant. Nous avons trouvé celui que la grande voix des prophètes nous enjoignait d'attendre. Ce temps-ci a amené celui que la grâce avait annoncé, celui que l'amour espérait voir ».


André est allé donc trouver son frère Simon et a partagé avec lui le trésor de sa contemplation. Il a conduit Pierre au Seigneur. Étonnante merveille ! André n'est pas encore disciple, et déjà il est devenu meneur d'hommes. C'est en enseignant qu'il commence à apprendre et qu'il acquiert la dignité d'apôtre : « Nous avons trouvé le Messie. Après tant de nuits passées sans sommeil au bord du Jourdain, nous avons maintenant trouvé l'objet de nos désirs ».


Pierre a été prompt à suivre cet appel. Il était le frère d'André et il s'est avancé plein de ferveur et l'oreille tendue... Lorsque, plus tard, Pierre aura une conduite admirable, il la devra à ce qu'André avait semé. Mais la louange adressée à l'un rejaillit également sur l'autre. Car les biens de l'un appartiennent à l'autre, et l'un se glorifie des biens de l'autre.










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Message  olivier marechal Lun 19 Jan - 20:26




mardi 20 janvier 2015

Mardi de la 2e semaine du temps ordinaire
Semaine de prière pour l'unité des chrétiens

St Sébastien, martyr († 288), Bx Basile Moreau, prêtre et fondateur (1799-1873)

Commentaire du jour
Baudouin de Ford : « Le sabbat a été fait pour l'homme »

Heb. 6,10-20.
Frères, Dieu n’est pas injuste : il n’oublie pas votre action ni l’amour que vous avez manifesté à son égard, en vous mettant au service des fidèles et en vous y tenant.
Notre désir est que chacun d’entre vous manifeste le même empressement jusqu’à la fin, pour que votre espérance se réalise pleinement ;
ne devenez pas paresseux, imitez plutôt ceux qui, par la foi et la persévérance, obtiennent l’héritage promis.
Quand Dieu fit la promesse à Abraham, comme il ne pouvait prêter serment par quelqu’un de plus grand que lui, il prêta serment par lui-même,
et il dit : Je te comblerai de bénédictions et je multiplierai ta descendance.
Et ainsi, par sa persévérance, Abraham a obtenu ce que Dieu lui avait promis.
Les hommes prêtent serment par un plus grand qu’eux, et le serment est entre eux une garantie qui met fin à toute discussion ;
Dieu a donc pris le moyen du serment quand il a voulu montrer aux héritiers de la promesse, de manière encore plus claire, que sa décision était irrévocable.
Dieu s’est ainsi engagé doublement de façon irrévocable, et il est impossible que Dieu ait menti. Cela nous encourage fortement, nous qui avons cherché refuge dans l’espérance qui nous était proposée et que nous avons saisie.
Cette espérance, nous la tenons comme une ancre sûre et solide pour l’âme ; elle entre au-delà du rideau, dans le Sanctuaire
où Jésus est entré pour nous en précurseur, lui qui est devenu grand prêtre de l’ordre de Melkisédek pour l’éternité.




Ps 111(110),1-2.4-5.9.10c.
De tout cœur je rendrai grâce au Seigneur
dans l'assemblée, parmi les justes.
Grandes sont les œuvres du Seigneur ;
tous ceux qui les aiment s'en instruisent.

De ses merveilles il a laissé un mémorial ;
le Seigneur est tendresse et pitié.
il a donné des vivres à ses fidèles,
gardant toujours mémoire de son alliance.

Il apporte la délivrance à son peuple ;
son alliance est promulguée pour toujours :
saint et redoutable est son nom.
À jamais se maintiendra sa louange.






Mc 2,23-28.
Un jour de sabbat, Jésus marchait à travers les champs de blé ; et ses disciples, chemin faisant, se mirent à arracher des épis.
Les pharisiens lui disaient : « Regarde ce qu’ils font le jour du sabbat ! Cela n’est pas permis. »
Et Jésus leur dit : « N’avez-vous jamais lu ce que fit David, lorsqu’il fut dans le besoin et qu’il eut faim, lui-même et ceux qui l’accompagnaient ?
Au temps du grand prêtre Abiatar, il entra dans la maison de Dieu et mangea les pains de l’offrande que nul n’a le droit de manger, sinon les prêtres, et il en donna aussi à ceux qui l’accompagnaient. »
Il leur disait encore : « Le sabbat a été fait pour l’homme, et non pas l’homme pour le sabbat.
Voilà pourquoi le Fils de l’homme est maître, même du sabbat. »





Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Baudouin de Ford (?-v. 1190), abbé cistercien, puis évêque
Le Sacrement de l'autel, 3, 2 ; SC 93 (trad. SC p. 523 rev.)


« Le sabbat a été fait pour l'homme »


Ce qui fait la vraie béatitude, c'est le saint repos et le saint assouvissement dont le sabbat et la manne sont les symboles. Après avoir donné à son peuple repos et rassasiement avec le sabbat et la manne, préfigurant la vraie béatitude qu'il donnera à ceux qui obéissent, le Seigneur lui reproche sa désobéissance qui peut lui faire perdre les biens les plus désirables : « Jusqu'à quand refuserez-vous de garder mes commandements et ma Loi ? » (Ex 16,28)... Après cette interrogation du Seigneur, Moïse invite ses frères à considérer les bienfaits de Dieu : « Prenez garde que le Seigneur vous a donné le sabbat, et double part de la manne le sixième jour, pour que vous consentiez à le servir. » Cet avertissement signifie que Dieu donnera à ses élus le repos de leur labeur, et les consolations de la vie présente aussi bien que la vie future.


Mais, en outre, deux vies nous sont suggérées dans ce passage : la vie active, dans laquelle il faut maintenant travailler, et la vie contemplative pour laquelle on travaille, dans laquelle on vaquera uniquement à la contemplation de Dieu. La vie contemplative, bien qu'elle appartienne surtout au monde à venir, doit cependant être représentée dès cette vie par le saint repos du sabbat. Au sujet de ce repos, Moïse ajoute : « Que chacun reste chez soi ; personne ne doit sortir le jour du sabbat. » Autrement dit : Que chacun se repose dans sa maison et ne sorte pour aucun travail le jour du sabbat. Ceci nous apprend qu'au temps de la contemplation nous devons rester chez nous, ne pas sortir par des désirs défendus, mais ramasser toute notre intention « par la pureté du cœur » [comme le dit saint Benoît], pour penser à Dieu seul et n'aimer que lui.










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Message  olivier marechal Mer 21 Jan - 6:55




mercredi 21 janvier 2015

Mercredi de la 2e semaine du temps ordinaire
Semaine de prière pour l'unité des chrétiens

Ste Agnès, vierge et martyre († 304) - Mémoire, BBx Jean Baptiste du Cormier et 13 comp., martyrs († 1794)

Commentaire du jour
Saint Pierre Chrysologue : Le Christ guérit la paralysie de nos membres et de nos cœurs

Heb. 7,1-3.15-17.
Frères, Melkisédek était roi de Salem, prêtre du Dieu très- haut ; il vint à la rencontre d’Abraham quand celui- ci rentrait de son expédition contre les rois ; il le bénit,
et Abraham lui remit le dixième de tout ce qu’il avait pris. D’abord, Melkisédek porte un nom qui veut dire « roi de justice » ; ensuite, il est roi de Salem, c’est-à-dire roi « de paix »,
et à son sujet on ne parle ni de père ni de mère, ni d’ancêtres, ni d’un commencement d’existence ni d’une fin de vie ; cela le fait ressembler au Fils de Dieu : il demeure prêtre pour toujours.
Les choses sont encore beaucoup plus claires si cet autre prêtre se lève à la ressemblance de Melkisédek
et devient prêtre, non pas selon une exigence légale de filiation humaine, mais par la puissance d’une vie indestructible.
Car voici le témoignage de l’Écriture : Toi, tu es prêtre de l’ordre de Melkisédek pour l’éternité.




Ps 110(109),1.2.3.4.
Oracle du Seigneur à mon seigneur :
« Siège à ma droite,
et je ferai de tes ennemis
le marchepied de ton trône. »

De Sion, le Seigneur te présente
le sceptre de ta force :
« Domine jusqu'au cœur de l'ennemi. »

Le jour où paraît ta puissance,
tu es prince, éblouissant de sainteté :
« Comme la rosée qui naît de l'aurore,
je t'ai engendré. »

Le Seigneur l'a juré
dans un serment irrévocable :
« Tu es prêtre à jamais
selon l'ordre du roi Melkisédek. »







Mc 3,1-6.
En ce temps- là, Jésus entra de nouveau dans la synagogue ; il y avait là un homme dont la main était atrophiée.
On observait Jésus pour voir s’il le guérirait le jour du sabbat. C’était afin de pouvoir l’accuser.
Il dit à l’homme qui avait la main atrophiée : « Lève-toi, viens au milieu. »
Et s’adressant aux autres : « Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien ou de faire le mal ? de sauver une vie ou de tuer ? » Mais eux se taisaient.
Alors, promenant sur eux un regard de colère, navré de l’endurcissement de leurs cœurs, il dit à l’homme : « Étends la main. » Il l’étendit, et sa main redevint normale.
Une fois sortis, les pharisiens se réunirent en conseil avec les partisans d’Hérode contre Jésus, pour voir comment le faire périr.





Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Pierre Chrysologue (v. 406-450), évêque de Ravenne, docteur de l'Église
Homélie sur le mystère de l'Incarnation, 148 ; PL 52, 596 (trad. bréviaire 30/07 rev.)


Le Christ guérit la paralysie de nos membres et de nos cœurs


L'incarnation du Christ n'est pas normale, c'est miraculeux ; ce n'est pas conforme à la raison, mais à la puissance divine ; cela vient du Créateur, non de la nature ; ce n'est pas commun, c'est unique ; c'est divin, non pas humain. Elle ne s'est pas faite par nécessité, mais par puissance... Elle a été mystère de foi, renouvellement et salut pour l'homme. Celui qui, sans être né, a formé l'homme avec de la glaise intacte (Gn 2,7), en naissant a fait un homme à partir d'un corps intact ; la main qui a daigné saisir de l'argile pour nous créer a daigné saisir aussi notre chair pour nous recréer...


Homme, pourquoi te méprises-tu tellement, alors que tu es si précieux pour Dieu ? Pourquoi, lorsque Dieu t'honore ainsi, te déshonores-tu à ce point ? Pourquoi cherches-tu comment tu as été fait et ne recherches-tu pas en vue de quoi tu es fait ? Est-ce que toute cette demeure du monde que tu vois n'a pas été faite pour toi ? ...


Le Christ prend chair pour rendre toute son intégrité à la nature corrompue ; il assume la condition d'enfant, il accepte d'être nourri, il traverse des âges successifs afin de restaurer l'âge unique, parfait et durable qu'il avait lui-même créé. Il porte l'homme, pour que l'homme ne puisse plus tomber. Celui qu'il avait créé terrestre, il le rend céleste ; celui qui était animé par un esprit humain, il lui donne la vie d'un esprit divin. Et c'est ainsi qu'il l'élève tout entier jusqu'à Dieu, afin de ne rien laisser en lui de ce qui appartient au péché, à la mort, au labeur, à la douleur, à la terre. Voilà ce que nous apporte notre Seigneur Jésus Christ qui, étant Dieu, vit et règne avec le Père, dans l'unité du Saint Esprit, maintenant et toujours, et pour les siècles des siècles.










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Message  olivier marechal Jeu 22 Jan - 4:27




jeudi 22 janvier 2015

Jeudi de la 2e semaine du temps ordinaire
Semaine de prière pour l'unité des chrétiens

St Vincenzo Palloti, prêtre et fondateur (1795-1850), St Vincent diacre à Saragosse, martyr († 304)

Commentaire du jour
Saint Athanase : « Tous ceux qui souffraient de quelque mal se précipitaient sur lui pour le toucher »

Heb. 7,25-28.8,1-6.
Frères, Jésus est capable de sauver d’une manière définitive ceux qui par lui s’avancent vers Dieu, car il est toujours vivant pour intercéder en leur faveur.
C’est bien le grand prêtre qu’il nous fallait : saint, innocent, immaculé ; séparé maintenant des pécheurs, il est désormais plus haut que les cieux.
Il n’a pas besoin, comme les autres grands prêtres, d’offrir chaque jour des sacrifices, d’abord pour ses péchés personnels, puis pour ceux du peuple ; cela, il l’a fait une fois pour toutes en s’offrant lui-même.
La loi de Moïse établit comme grands prêtres des hommes remplis de faiblesse ; mais la parole du serment divin, qui vient après la Loi, établit comme grand prêtre le Fils, conduit pour l’éternité à sa perfection.
Et voici l’essentiel de ce que nous voulons dire : c’est bien ce grand prêtre-là que nous avons, lui qui s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les cieux,
après avoir accompli le service du véritable Sanctuaire et de la véritable Tente, celle qui a été dressée par le Seigneur et non par un homme.
Tout grand prêtre est établi pour offrir des dons et des sacrifices ; il était donc nécessaire que notre grand prêtre ait, lui aussi, quelque chose à offrir.
À vrai dire, s’il était sur la terre, il ne serait même pas prêtre, puisqu’il y a déjà les prêtres qui offrent les dons conformément à la Loi :
ceux-ci rendent leur culte dans un sanctuaire qui est une image et une ébauche des réalités célestes, comme en témoigne l’oracle reçu par Moïse au moment où il allait construire la Tente : Regarde, dit le Seigneur, tu exécuteras tout selon le modèle qui t’a été montré sur la montagne.
Quant au grand prêtre que nous avons, le service qui lui revient se distingue d’autant plus que lui est médiateur d’une alliance meilleure, reposant sur de meilleures promesses.




Ps 40(39),7-8a.8b-9.10.17.
Tu ne voulais ni offrande ni sacrifice,
tu as ouvert mes oreilles ;
tu ne demandais ni holocauste ni victime,
alors j'ai dit : « Voici, je viens.

Dans le livre, est écrit pour moi
ce que tu veux que je fasse.
Mon Dieu, voilà ce que j'aime :
ta loi me tient aux entrailles. »

J'annonce la justice
dans la grande assemblée ;
vois, je ne retiens pas mes lèvres,
Seigneur, tu le sais.

Mais tu seras l'allégresse et la joie
de tous ceux qui te cherchent ;
toujours ils rediront : « Le Seigneur est grand ! »
ceux qui aiment ton salut.






Mc 3,7-12.
En ce temps- là, Jésus se retira avec ses disciples près de la mer, et une grande multitude de gens, venus de la Galilée, le suivirent.
De Judée, de Jérusalem, d’Idumée, de Transjordanie, et de la région de Tyr et de Sidon vinrent aussi à lui une multitude de gens qui avaient entendu parler de ce qu’il faisait.
Il dit à ses disciples de tenir une barque à sa disposition pour que la foule ne l’écrase pas.
Car il avait fait beaucoup de guérisons, si bien que tous ceux qui souffraient de quelque mal se précipitaient sur lui pour le toucher.
Et lorsque les esprits impurs le voyaient, ils se jetaient à ses pieds et criaient : « Toi, tu es le Fils de Dieu ! »
Mais il leur défendait vivement de le faire connaître.





Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Athanase (295-373), évêque d'Alexandrie, docteur de l'Église
Sur l'incarnation du Verbe, 8 (trad. bréviaire 02/05)


« Tous ceux qui souffraient de quelque mal se précipitaient sur lui pour le toucher »


Le Verbe de Dieu, incorporel, incorruptible et immatériel, est arrivé dans notre région, bien qu'il n'en ait pas été loin auparavant. En effet, il n'avait laissé aucune partie de la création privée de sa présence, car il remplissait tout, lui qui demeure auprès de son Père. Mais il s'est rendu présent en s'abaissant à cause de son amour pour nous, et il s'est manifesté à nous... Il a eu pitié de notre race, il a eu compassion de notre faiblesse, il a condescendu à notre condition corruptible.


Il n'a pas accepté que la mort domine sur nous ; il n'a pas voulu voir périr ce qui avait commencé, ni échouer ce que son Père avait accompli en créant les hommes. Il a donc pris un corps, et un corps qui n'est pas différent du nôtre... Dans le sein de la Vierge, il a construit pour lui-même le temple de son corps ; il en a fait son instrument adapté, pour se faire connaître et pour y demeurer. Après avoir pris parmi nos corps un corps de même espèce, comme nous sommes tous soumis à la corruption de la mort, il l'a livré à la mort pour nous tous, et l'a offert à son Père. Il a fait cela par amour pour les hommes.










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Message  olivier marechal Jeu 22 Jan - 19:51

Soyez tous et toutes bénis abondamment.






vendredi 23 janvier 2015

Vendredi de la 2e semaine du temps ordinaire
Semaine de prière pour l'unité des chrétiens

Ste Marianne Cope (Barbara Koob), religieuse (1838-1918), Bse Marie-Antonie (Teresa Grillo), veuve, fond. (1855-1944)

Commentaire du jour
Saint Augustin : « Il en institua douze pour qu'ils soient avec lui, et pour les envoyer prêcher »

Heb. 8,6-13.
Frères, le service qui revient à notre grand prêtre se distingue d’autant plus que lui est médiateur d’une alliance meilleure, reposant sur de meilleures promesses.
En effet, si la première Alliance avait été irréprochable, il n’y aurait pas eu lieu d’en chercher une deuxième.
Or, c’est bien un reproche que Dieu fait à son peuple quand il dit : Voici venir des jours, dit le Seigneur, où je conclurai avec la maison d’Israël et avec la maison de Juda une alliance nouvelle.
Ce ne sera pas comme l’Alliance que j’ai faite avec leurs pères, le jour où je les ai pris par la main pour les faire sortir du pays d’Égypte : eux ne sont pas restés dans mon alliance ; alors moi, je les ai délaissés, dit le Seigneur.
Mais voici quelle sera l’Alliance que j’établirai avec la maison d’Israël quand ces jours-là seront passés, dit le Seigneur. Quand je leur donnerai mes lois, je les inscrirai dans leur pensée et sur leurs cœurs. Je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple.
Ils n’auront plus à instruire chacun son concitoyen ni chacun son frère en disant : « Apprends à connaître le Seigneur ! » Car tous me connaîtront, des plus petits jusqu’aux plus grands.
Je serai indulgent pour leurs fautes, je ne me rappellerai plus leurs péchés.
En parlant d’Alliance nouvelle, Dieu a rendu ancienne la première ; or ce qui devient ancien et qui vieillit est près de disparaître.




Ps 85(84),8.10.11-12.13-14.
Fais-nous voir, Seigneur, ton amour,
et donne-nous ton salut.
Son salut est proche de ceux qui le craignent,
et la gloire habitera notre terre.

Amour et vérité se rencontrent,
justice et paix s'embrassent ;
la vérité germera de la terre
et du ciel se penchera la justice.

Le Seigneur donnera ses bienfaits,
et notre terre donnera son fruit.
La justice marchera devant lui,
et ses pas traceront le chemin.






Mc 3,13-19.
En ce temps-là, Jésus gravit la montagne, et il appela ceux qu’il voulait. Ils vinrent auprès de lui,
et il en institua douze pour qu’ils soient avec lui et pour les envoyer proclamer la Bonne Nouvelle
avec le pouvoir d’expulser les démons.
Donc, il établit les Douze : Pierre – c’est le nom qu’il donna à Simon –,
Jacques, fils de Zébédée, et Jean, le frère de Jacques – il leur donna le nom de « Boanerguès », c’est-à-dire : « Fils du tonnerre » –,
André, Philippe, Barthélemy, Matthieu, Thomas, Jacques, fils d’Alphée, Thaddée, Simon le Zélote,
et Judas Iscariote, celui-là même qui le livra.





Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Sermon 311, 2


« Il en institua douze pour qu'ils soient avec lui, et pour les envoyer prêcher »


Les bienheureux apôtres...ont vu, les premiers, le Christ pendu à la croix, ils ont pleuré sa mort, ils ont été saisis d'effroi devant le prodige de sa résurrection, mais bientôt, transportés d'amour par cette manifestation de sa puissance, ils n'ont plus hésité à verser leur sang pour attester la vérité de ce qu'ils avaient vu. Pensez, mes frères, à ce qui était demandé à ces hommes : partir dans le monde entier prêcher qu'un homme mort était ressuscité et monté au ciel, souffrir pour la prédication de cette vérité tout ce qui plairait à un monde insensé : privations, exil, chaînes, tourments, bûchers, bêtes féroces, des croix et la mort. Était-ce pour un objet inconnu ?


Était-ce pour sa gloire que Pierre mourait ? Pour son avantage qu'il prêchait ? Lui, il mourait ; un autre que lui était glorifié. Lui, il était tué ; un autre adoré. Seule la flamme ardente de la charité unie à la conviction de la vérité peut expliquer une pareille audace ! Ce qu'ils ont prêché, ils l'avaient vu. On ne meurt pas pour une vérité dont on n'est pas sûr. Ou bien, devaient-ils nier ce qu'ils avaient vu ? Ils ne l'ont pas nié : ils ont prêché ce mort qu'ils savaient tout à fait vivant ; ils savaient pour quelle vie ils méprisaient la vie présente. Ils savaient pour quel bonheur ils supportaient des épreuves passagères, pour quelle récompense ils foulaient aux pieds toutes ces souffrances. Leur foi ! Elle pesait dans la balance plus que le monde entier.










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Message  olivier marechal Dim 25 Jan - 5:41

bonjour mes biens aimés en jésus le christ vivant et ressuscité.
Voila nous sommes a la clôture de la semaine de l'unité des chrétiens qui viens de se finir pour nous ici a limal.
Oui laissons nous transformé par dieu ouvrons nos cœur aimons nous les un les autres
dimanche 25 janvier 2015

Troisième dimanche du temps ordinaire
Clôture de la Semaine de prière pour l'unité des chrétiens

Conversion de saint Paul - Fête, Bse Marie-Antonie (Teresa Grillo), veuve, fond. (1855-1944)

Commentaire du jour
Saint Ephrem : « Venez derrière moi. Je ferai de vous des pêcheurs d'hommes »

Jonas 3,1-5.10.
La parole du Seigneur fut adressée à Jonas :
« Lève-toi, va à Ninive, la grande ville païenne, proclame le message que je te donne sur elle. »
Jonas se leva et partit pour Ninive, selon la parole du Seigneur. Or, Ninive était une ville extraordinairement grande : il fallait trois jours pour la traverser.
Jonas la parcourut une journée à peine en proclamant : « Encore quarante jours, et Ninive sera détruite ! »
Aussitôt, les gens de Ninive crurent en Dieu. Ils annoncèrent un jeûne, et tous, du plus grand au plus petit, se vêtirent de toile à sac.
En voyant leur réaction, et comment ils se détournaient de leur conduite mauvaise, Dieu renonça au châtiment dont il les avait menacés.




Ps 25(24),4bc-5ab.6-7bc.8-9.
Seigneur, enseigne-moi tes voies,
fais-moi connaître ta route.
Dirige-moi par ta vérité, enseigne-moi,
car tu es le Dieu qui me sauve.

Rappelle-toi, Seigneur, ta tendresse,
ton amour qui est de toujours.
Dans ton amour, ne m'oublie pas.
en raison de ta bonté, Seigneur.

Il est droit, il est bon, le Seigneur,
lui qui montre aux pécheurs le chemin.
Sa justice dirige les humbles,
il enseigne aux humbles son chemin.






1 Co 7,29-31.
Frères, je dois vous le dire : le temps est limité. Dès lors, que ceux qui ont une femme soient comme s’ils n’avaient pas de femme,
ceux qui pleurent, comme s’ils ne pleuraient pas, ceux qui ont de la joie, comme s’ils n’en avaient pas, ceux qui font des achats, comme s’ils ne possédaient rien,
ceux qui profitent de ce monde, comme s’ils n’en profitaient pas vraiment. Car il passe, ce monde tel que nous le voyons.




Mc 1,14-20.
Après l’arrestation de Jean, Jésus partit pour la Galilée proclamer l’Évangile de Dieu ;
il disait : « Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. »
Passant le long de la mer de Galilée, Jésus vit Simon et André, le frère de Simon, en train de jeter les filets dans la mer, car c’étaient des pêcheurs.
Il leur dit : « Venez à ma suite. Je vous ferai devenir pêcheurs d’hommes. »
Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent.
Jésus avança un peu et il vit Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient dans la barque et réparaient les filets.
Aussitôt, Jésus les appela. Alors, laissant dans la barque leur père Zébédée avec ses ouvriers, ils partirent à sa suite.





Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Ephrem (v. 306-373), diacre en Syrie, docteur de l'Église
Commentaire de l'Évangile concordant, 4, 20 ; SC 121 (trad. SC, p. 105)


« Venez derrière moi. Je ferai de vous des pêcheurs d'hommes »


Ils sont venus à lui pêcheurs de poissons et ils sont devenus pêcheurs d'hommes, comme il est dit : « Voici que maintenant j'envoie des preneurs d'hommes, et ils les prendront sur toutes les montagnes et sur tous les lieux élevés » (Jr 16,16). S'il avait envoyé des sages, on aurait dit qu'ils avaient persuadé le peuple et l'avaient ainsi gagné, ou qu'ils l'avaient trompé et ainsi saisi. S'il avait envoyé des riches, on aurait dit qu'ils avaient berné le peuple en le nourrissant, ou qu'ils l'avaient corrompu avec de l'argent et ainsi dominé. S'il avait envoyé des hommes forts, on aurait dit qu'ils les avaient séduits par la force ou contraints par la violence.


Mais les apôtres n'avaient rien de tout cela. Le Seigneur l'a montré à tous par l'exemple de Simon Pierre. Il manquait de courage, car il a pris peur à la voix d'une servante ; il était pauvre, car il n'a même pas pu payer sa part de l'impôt (Mt 17,24s). « Je n'ai pas d'or, dit-il, et je n'ai pas d'argent » (Ac 3,6). Et il était sans culture puisque, lorsqu'il a renié le Seigneur, il n'a pas su s'en tirer par la ruse.


Ils sont partis donc, ces pêcheurs de poissons, et ils ont remporté la victoire sur les forts, les riches et les sages. Grand miracle ! Faibles comme ils l'étaient, ils attiraient sans violence les forts à leur doctrine ; pauvres, ils enseignaient les riches ; ignorants, ils faisaient des sages et des prudents leurs disciples. La sagesse du monde a fait place à cette sagesse qui est elle-même la sagesse des sagesses.










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Message  olivier marechal Lun 26 Jan - 3:22




lundi 26 janvier 2015

Mémoire des saints Timothée et Tite, évêques, compagnons de saint Paul

Sts Timothée et Tite, évêques († Ier s.), Bx Gabriele Maria Allegra, missionnaire o.f.m. (1907-1976)

Commentaire du jour
Saint Augustin : Le maître de la moisson

2 Tim 1,1-8.
Paul, Apôtre du Christ Jésus par la volonté de Dieu, selon la promesse de la vie que nous avons dans le Christ Jésus,
à Timothée, mon enfant bien-aimé. À toi, la grâce, la miséricorde et la paix de la part de Dieu le Père et du Christ Jésus notre Seigneur.
Je suis plein de gratitude envers Dieu, à qui je rends un culte avec une conscience pure, à la suite de mes ancêtres, je lui rends grâce en me souvenant continuellement de toi dans mes prières, nuit et jour.
Me rappelant tes larmes, j’ai un très vif désir de te revoir pour être rempli de joie.
J’ai souvenir de la foi sincère qui est en toi : c’était celle qui habitait d’abord Loïs, ta grand-mère, et celle d’Eunice, ta mère, et j’ai la conviction que c’est aussi la tienne.
Voilà pourquoi, je te le rappelle, ravive le don gratuit de Dieu, ce don qui est en toi depuis que je t’ai imposé les mains.
Car ce n’est pas un esprit de peur que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de pondération.
N’aie donc pas honte de rendre témoignage à notre Seigneur, et n’aie pas honte de moi, qui suis son prisonnier ; mais, avec la force de Dieu, prends ta part des souffrances liées à l’annonce de l’Évangile.




Ps 96(95),1-2a.2b-3.7-8a.9-10a.
Chantez au Seigneur un chant nouveau,
chantez au Seigneur, terre entière,
chantez au Seigneur et bénissez son nom !

De jour en jour, proclamez son salut,
racontez à tous les peuples sa gloire,
à toutes les nations ses merveilles !

Rendez au Seigneur, familles des peuples,
rendez au Seigneur la gloire et la puissance,
rendez au Seigneur la gloire de son nom.

Adorez le Seigneur, éblouissant de sainteté :
tremblez devant lui, terre entière.
Allez dire aux nations : « Le Seigneur est roi ! »







Lc 10,1-9.
Parmi ses disciples, le Seigneur en désigna encore soixante-douze, et il les envoya deux par deux, en avant de lui, en toute ville et localité où lui-même allait se rendre.
Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson.
Allez ! Voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups.
Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales, et ne saluez personne en chemin.
Mais dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord : “Paix à cette maison.”
S’il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous.
Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l’on vous sert ; car l’ouvrier mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison.
Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qui vous est présenté.
Guérissez les malades qui s’y trouvent et dites-leur : “Le règne de Dieu s’est approché de vous.”





Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Sermon 101 ; PL 38, 605s (trad. Luc commenté, DDB 1987, p. 73 et Delhougne p. 417)


Le maître de la moisson


L'évangile qui vient d'être lu nous invite a chercher quelle est cette moisson dont le Seigneur nous dit : « La moisson est abondante, les ouvriers peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers à sa moisson ». C'est alors qu'il a envoyé, en plus des douze disciples qu'il a appelé apôtres (« envoyés »), soixante-douze autres personnes. Tous, comme on le voit d'après ses propres paroles, il les a envoyés travailler à une moisson déjà préparée. À quelle moisson ? Ils n'allaient pas moissonner chez les païens, où rien n'avait été semé. Il faut donc penser que la moisson avait lieu au milieu des juifs ; c'est pour moissonner là qu'est venu le maître de la moisson. Aux autres peuples il envoie non des moissonneurs, mais des semeurs. Chez les juifs, donc, la moisson ; ailleurs les semailles. Et c'est bien en moissonnant chez les juifs qu'il a choisi les apôtres ; c'était le temps de la moisson, elle était mûre, car les prophètes avaient semé parmi eux...


Le Seigneur n'a-t-il pas déclaré à ses disciples : « Vous dites que l'été est encore loin. Levez les yeux et regardez les champs, ils sont blancs pour la moisson » (Jn 4,35). Il a dit encore : « D'autres ont pris de la peine, et vous, vous profitez de leurs travaux » (v. 38). Abraham, Isaac, Jacob, Moïse et les prophètes ont pris de la peine ; ils ont peiné pour semer le grain. A son avènement, le Seigneur a trouvé la moisson mûre, et il a envoyé les moissonneurs avec la faux de l’Évangile.










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Message  olivier marechal Mar 27 Jan - 3:04

oui mes bien aimés c'est en faisant le bien autour que nous évoluerons dans la vie et nous reprocherons de jésus le christ.




mardi 27 janvier 2015

Mardi de la 3e semaine du temps ordinaire
À Monaco : fête de sainte Dévote, vierge et martyre, patronne principale - lectures propres

Ste Angela Merici, fondatrice des « Ursulines » († 1540), Ste Dévote, vierge et martyre († début IVe siècle)

Commentaire du jour
Saint Augustin : « Celui-là est mon frère, ma sœur, ma mère »

Heb. 10,1-10.
Frères, la loi de Moïse ne présente que l’ébauche des biens à venir, et non pas l’expression même des réalités. Elle n’est donc jamais capable, par ses sacrifices qui sont toujours les mêmes, offerts indéfiniment chaque année, de mener à la perfection ceux qui viennent y prendre part.
Si ce culte les avait purifiés une fois pour toutes, ils n’auraient plus aucun péché sur la conscience et, dans ce cas, n’aurait-on pas cessé d’offrir les sacrifices ?
Mais ceux-ci, au contraire, comportent chaque année un rappel des péchés.
Il est impossible, en effet, que du sang de taureaux et de boucs enlève les péchés.
Aussi, en entrant dans le monde, le Christ dit : Tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande, mais tu m’as formé un corps.
Tu n’as pas agréé les holocaustes ni les sacrifices pour le péché ;
alors, j’ai dit : Me voici, je suis venu, mon Dieu, pour faire ta volonté, ainsi qu’il est écrit de moi dans le Livre.
Le Christ commence donc par dire : Tu n’as pas voulu ni agréé les sacrifices et les offrandes, les holocaustes et les sacrifices pour le péché, ceux que la Loi prescrit d’offrir.
Puis il déclare : Me voici, je suis venu pour faire ta volonté. Ainsi, il supprime le premier état de choses pour établir le second.
Et c’est grâce à cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’offrande que Jésus Christ a faite de son corps, une fois pour toutes.




Ps 40(39),2abc.4ab.7-8a.10.11.
D'un grand espoir j'espérais le Seigneur :
il s’est penché vers moi.
il s'est penché vers moi.
En ma bouche il a mis un chant nouveau,
une louange à notre Dieu.

Tu ne voulais ni offrande ni sacrifice,
tu as ouvert mes oreilles ;
tu ne demandais ni holocauste ni victime,
alors j'ai dit : « Voici, je viens.

J'annonce la justice
dans la grande assemblée ;
vois, je ne retiens pas mes lèvres,
Seigneur, tu le sais.

Je n'ai pas enfoui ta justice au fond de mon cœur,
je n'ai pas caché ta fidélité, ton salut ;
j'ai dit ton amour et ta vérité
à la grande assemblée.









Mc 3,31-35.
En ce temps-là, comme Jésus était dans une maison, arrivent sa mère et ses frères. Restant au- dehors, ils le font appeler.
Une foule était assise autour de lui ; et on lui dit : « Voici que ta mère et tes frères sont là dehors : ils te cherchent. »
Mais il leur répond : « Qui est ma mère ? qui sont mes frères ? »
Et parcourant du regard ceux qui étaient assis en cercle autour de lui, il dit : « Voici ma mère et mes frères.
Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère. »





Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Sermon 25 sur St Matthieu ; PL 46, 937 (trad. bréviaire 21/11)


« Celui-là est mon frère, ma sœur, ma mère »


Faites attention, je vous en supplie, à ce que dit le Christ Seigneur, étendant la main vers ses disciples : « Voici ma mère et mes frères ». Et ensuite : « Celui qui fait la volonté de mon Père, qui m'a envoyé, c'est lui mon frère, ma sœur, ma mère ». Est-ce que la Vierge Marie n'a pas fait la volonté du Père, elle qui a cru par la foi, qui a conçu par la foi, qui a été élue pour que le salut naisse d'elle en notre faveur, qui a été créée dans le Christ avant que le Christ soit créé en elle ? Sainte Marie a fait, oui, elle a fait la volonté du Père, et par conséquent, il est plus important pour Marie d'avoir été disciple du Christ que d'avoir été mère du Christ ; il a été plus avantageux pour elle d'avoir été disciple du Christ que d'avoir été sa mère. Donc, Marie était bienheureuse, parce que, avant même d'enfanter le Maître, elle l'a porté dans son sein...


Sainte Marie, heureuse Marie ! Et pourtant l'Église vaut mieux que la Vierge Marie. Pourquoi ? Parce que Marie est une partie de l'Église, un membre éminent, un membre supérieur aux autres, mais enfin un membre du corps entier... Donc, mes très chers, regardez vous-mêmes : vous êtes les membres du Christ, et vous êtes le corps du Christ (1Co 12,27). Comment l'êtes-vous ? Faites attention à ce qu'il dit : « Voici ma mère et mes frères ». Comment serez-vous la mère du Christ ? « Celui qui entend, celui qui fait la volonté de mon Père, qui est aux cieux, celui-là est mon frère, ma sœur, ma mère ».










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Message  olivier marechal Mer 28 Jan - 8:24




mercredi 28 janvier 2015

Mercredi de la 3e semaine du temps ordinaire

St Thomas d'Aquin, prêtre o.p., docteur de l'Église (m), St Joseph Freinademetz, missionnaire en Chine († 1908)

Commentaire du jour
Saint Césaire d'Arles : Donner du fruit trente, soixante ou cent pour un

Heb. 10,11-18.
Dans l’ancienne Alliance, tout prêtre, chaque jour, se tenait debout dans le Lieu saint pour le service liturgique, et il offrait à maintes reprises les mêmes sacrifices, qui ne peuvent jamais enlever les péchés.
Jésus Christ, au contraire, après avoir offert pour les péchés un unique sacrifice, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu.
Il attend désormais que ses ennemis soient mis sous ses pieds.
Par son unique offrande, il a mené pour toujours à leur perfection ceux qu’il sanctifie.
L’Esprit Saint, lui aussi, nous l’atteste dans l’Écriture, car, après avoir dit :
Voici quelle sera l’Alliance que j’établirai avec eux quand ces jours-là seront passés, le Seigneur dit : Quand je leur donnerai mes lois, je les inscrirai sur leurs cœurs et dans leur pensée
et je ne me rappellerai plus leurs péchés ni leurs fautes.
Or, quand le pardon est accordé, on n’offre plus le sacrifice pour le péché.




Ps 110(109),1.2.3.4.
Oracle du Seigneur à mon seigneur :
« Siège à ma droite,
et je ferai de tes ennemis
le marchepied de ton trône. »

De Sion, le Seigneur te présente
le sceptre de ta force :
« Domine jusqu'au cœur de l'ennemi. »

Le jour où paraît ta puissance,
tu es prince, éblouissant de sainteté :
« Comme la rosée qui naît de l'aurore,
je t'ai engendré. »

Le Seigneur l'a juré
dans un serment irrévocable :
« Tu es prêtre à jamais
selon l'ordre du roi Melkisédek. »







Mc 4,1-20.
En ce temps-là, Jésus se mit de nouveau à enseigner au bord de la mer de Galilée. Une foule très nombreuse se rassembla auprès de lui, si bien qu’il monta dans une barque où il s’assit. Il était sur la mer, et toute la foule était près de la mer, sur le rivage.
Il leur enseignait beaucoup de choses en paraboles, et dans son enseignement il leur disait :
« Écoutez ! Voici que le semeur sortit pour semer.
Comme il semait, du grain est tombé au bord du chemin ; les oiseaux sont venus et ils ont tout mangé.
Du grain est tombé aussi sur du sol pierreux, où il n’avait pas beaucoup de terre ; il a levé aussitôt, parce que la terre était peu profonde ;
et lorsque le soleil s’est levé, ce grain a brûlé et, faute de racines, il a séché.
Du grain est tombé aussi dans les ronces, les ronces ont poussé, l’ont étouffé, et il n’a pas donné de fruit.
Mais d’autres grains sont tombés dans la bonne terre ; ils ont donné du fruit en poussant et en se développant, et ils ont produit trente, soixante, cent, pour un. »
Et Jésus disait : « Celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende ! »
Quand il resta seul, ceux qui étaient autour de lui avec les Douze l’interrogeaient sur les paraboles.
Il leur disait : « C’est à vous qu’est donné le mystère du royaume de Dieu ; mais à ceux qui sont dehors, tout se présente sous forme de paraboles.
Et ainsi, comme dit le prophète : Ils auront beau regarder de tous leurs yeux, ils ne verront pas ; ils auront beau écouter de toutes leurs oreilles, ils ne comprendront pas ; sinon ils se convertiraient et recevraient le pardon. »
Il leur dit encore : « Vous ne saisissez pas cette parabole ? Alors, comment comprendrez-vous toutes les paraboles ?
Le semeur sème la Parole.
Il y a ceux qui sont au bord du chemin où la Parole est semée : quand ils l’entendent, Satan vient aussitôt et enlève la Parole semée en eux.
Et de même, il y a ceux qui ont reçu la semence dans les endroits pierreux : ceux-là, quand ils entendent la Parole, ils la reçoivent aussitôt avec joie ;
mais ils n’ont pas en eux de racine, ce sont les gens d’un moment ; que vienne la détresse ou la persécution à cause de la Parole, ils trébuchent aussitôt.
Et il y en a d’autres qui ont reçu la semence dans les ronces : ceux-ci entendent la Parole,
mais les soucis du monde, la séduction de la richesse et toutes les autres convoitises les envahissent et étouffent la Parole, qui ne donne pas de fruit.
Et il y a ceux qui ont reçu la semence dans la bonne terre : ceux-là entendent la Parole, ils l’accueillent, et ils portent du fruit : trente, soixante, cent, pour un. »





Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Césaire d'Arles (470-543), moine et évêque
Sermons au peuple, n° 6 ; CCL 103, 32 (trad. SC 175, p. 327 et Orval)


Donner du fruit trente, soixante ou cent pour un


Frères, il y a deux sortes de champs : l'un est le champ de Dieu, l'autre celui de l'homme. Tu as ton domaine ; Dieu aussi a le sien. Ton domaine, c'est ta terre ; le domaine de Dieu, c'est ton âme. Est-il juste que tu cultives ton domaine et que tu laisses en friche celui de Dieu ? Si tu cultives ta terre et que tu ne cultives pas ton âme, c'est parce que tu veux mettre ta propriété en ordre et laisser en friche celle de Dieu ? Est-ce juste ? Est-ce que Dieu mérite que nous négligions notre âme qu'il aime tant ? Tu te réjouis en voyant ton domaine bien cultivé ; pourquoi ne pleures-tu pas en voyant ton âme en friche ? Les champs de notre domaine nous feront vivre quelques jours en ce monde ; le soin de notre âme nous fera vivre sans fin dans le ciel...

Dieu a daigné nous confier notre âme comme son domaine ; mettons-nous donc à l'œuvre de toutes nos forces avec son aide, pour qu'au moment où il viendra visiter son domaine, il le trouve bien cultivé et parfaitement en ordre. Qu'il y trouve une moisson et non des ronces ; qu'il y trouve du vin et non du vinaigre ; du blé plutôt que de l'ivraie. S'il y trouve tout ce qui peut plaire à ses yeux, il nous donnera en échange les récompenses éternelles, mais les ronces seront vouées au feu.










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Message  olivier marechal Jeu 29 Jan - 3:28




jeudi 29 janvier 2015

Jeudi de la 3e semaine du temps ordinaire

St Aphraate le Perse, anachorète († v. 378), St Sulpice Sévère, disciple de saint Martin († 410)

Commentaire du jour
Bienheureuse Teresa de Calcutta : « La mesure dont vous vous servez servira aussi pour vous »

Heb. 10,19-25.
Frères, c’est avec assurance que nous pouvons entrer dans le véritable sanctuaire grâce au sang de Jésus :
nous avons là un chemin nouveau et vivant qu’il a inauguré en franchissant le rideau du Sanctuaire ; or, ce rideau est sa chair.
Et nous avons le prêtre par excellence, celui qui est établi sur la maison de Dieu.
Avançons-nous donc vers Dieu avec un cœur sincère et dans la plénitude de la foi, le cœur purifié de ce qui souille notre conscience, le corps lavé par une eau pure.
Continuons sans fléchir d’affirmer notre espérance, car il est fidèle, celui qui a promis.
Soyons attentifs les uns aux autres pour nous stimuler à vivre dans l’amour et à bien agir.
Ne délaissons pas nos assemblées, comme certains en ont pris l’habitude, mais encourageons-nous, d’autant plus que vous voyez s’approcher le Jour du Seigneur.




Ps 24(23),1-2.3-4ab.5-6.
Au Seigneur, le monde et sa richesse,
la terre et tous ses habitants !
C'est lui qui l'a fondée sur les mers
et la garde inébranlable sur les flots.

Qui peut gravir la montagne du Seigneur
et se tenir dans le lieu saint ?
L'homme au cœur pur, aux mains innocentes,
qui ne livre pas son âme aux idoles.

Il obtient, du Seigneur, la bénédiction,
et de Dieu son Sauveur, la justice.
Voici le peuple de ceux qui le cherchent !
Voici Jacob qui recherche ta face !







Mc 4,21-25.
En ce temps-là, Jésus disait à la foule : « Est-ce que la lampe est apportée pour être mise sous le boisseau ou sous le lit ? N’est-ce pas pour être mise sur le lampadaire ?
Car rien n’est caché, sinon pour être manifesté ; rien n’a été gardé secret, sinon pour venir à la clarté.
Si quelqu’un a des oreilles pour entendre, qu’il entende ! »
Il leur disait encore : « Faites attention à ce que vous entendez ! La mesure que vous utilisez sera utilisée aussi pour vous, et il vous sera donné encore plus.
Car celui qui a, on lui donnera ; celui qui n’a pas, on lui enlèvera même ce qu’il a. »





Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité
Something Beautiful for God (trad. La Joie du don, p. 30 rev.)


« La mesure dont vous vous servez servira aussi pour vous »


Le Christ étant invisible, nous ne pouvons lui montrer notre amour ; mais nos voisins sont toujours visibles, et nous pouvons faire pour eux ce que, si le Christ était visible, nous aimerions faire pour lui.

Aujourd'hui c'est le même Christ qui est présent en ceux dont on n'a pas besoin, qu'on n'emploie pas, qu'on ne soigne pas, qui ont faim, qui sont nus, qui n'ont pas de foyer. Ils semblent inutiles à l'Etat et à la société ; personne n'a de temps à leur donner. C'est à nous, chrétiens, vous et moi, dignes de l'amour du Christ si notre amour est véritable, c'est à nous de les trouver, de les aider ; ils sont là pour que nous les trouvions.

Travailler pour travailler, tel est le danger qui nous menace toujours. C'est là que le respect et l'amour et la dévotion interviennent, pour que nous adressions notre travail à Dieu, au Christ. Et voilà pourquoi nous essayons de le faire de la plus belle façon possible.










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Message  olivier marechal Jeu 29 Jan - 20:32

Bonjour mes biens aimés ayez la foi et persévérances en le seigneur notre maitre , père et dieu.




vendredi 30 janvier 2015

Vendredi de la 3e semaine du temps ordinaire

St Mutien-Marie (Louis Joseph) Wiaux, f.e.c. († 1917), Bse Maria Bolognesi, laïque et mystique (1924-1980)

Commentaire du jour
Saint Grégoire le Grand : « Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s'il meurt, il porte beaucoup de fruit » (Jn 12,24)

Heb. 10,32-39.
Frères, souvenez-vous de ces premiers jours où vous veniez de recevoir la lumière du Christ : vous avez soutenu alors le dur combat des souffrances,
tantôt donnés en spectacle sous les insultes et les brimades, tantôt solidaires de ceux qu’on traitait ainsi.
En effet, vous avez montré de la compassion à ceux qui étaient en prison ; vous avez accepté avec joie qu’on vous arrache vos biens, car vous étiez sûrs de posséder un bien encore meilleur, et permanent.
Ne perdez pas votre assurance ; grâce à elle, vous serez largement récompensés.
Car l’endurance vous est nécessaire pour accomplir la volonté de Dieu et obtenir ainsi la réalisation des promesses.
En effet, encore un peu, très peu de temps, et celui qui doit venir arrivera, il ne tardera pas.
Celui qui est juste à mes yeux par la foi vivra ; mais s’il abandonne, je ne trouve plus mon bonheur en lui.
Or nous ne sommes pas, nous, de ceux qui abandonnent et vont à leur perte, mais de ceux qui ont la foi et sauvegardent leur âme.




Ps 37(36),3-4.5-6.23-24.39-40.
Fais confiance au Seigneur, agis bien,
habite la terre et reste fidèle ;
mets ta joie dans le Seigneur :
il comblera les désirs de ton cœur.

Dirige ton chemin vers le Seigneur,
fais-lui confiance, et lui, il agira.
Il fera lever comme le jour ta justice,
et ton droit comme le plein midi.

Quand le Seigneur conduit les pas de l'homme,
ils sont fermes et sa marche lui plaît.
S'il trébuche, il ne tombe pas
car le Seigneur le soutient de sa main.

Le Seigneur est le salut pour les justes,
leur abri au temps de la détresse.
Le Seigneur les aide et les délivre,
car ils cherchent en lui leur refuge.






Mc 4,26-34.
En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Il en est du règne de Dieu comme d’un homme qui jette en terre la semence :
nuit et jour, qu’il dorme ou qu’il se lève, la semence germe et grandit, il ne sait comment.
D’elle-même, la terre produit d’abord l’herbe, puis l’épi, enfin du blé plein l’épi.
Et dès que le blé est mûr, il y met la faucille, puisque le temps de la moisson est arrivé. »
Il disait encore : « À quoi allons-nous comparer le règne de Dieu ? Par quelle parabole pouvons-nous le représenter ?
Il est comme une graine de moutarde : quand on la sème en terre, elle est la plus petite de toutes les semences.
Mais quand on l’a semée, elle grandit et dépasse toutes les plantes potagères ; et elle étend de longues branches, si bien que les oiseaux du ciel peuvent faire leur nid à son ombre. »
Par de nombreuses paraboles semblables, Jésus leur annonçait la Parole, dans la mesure où ils étaient capables de l’entendre.
Il ne leur disait rien sans parabole, mais il expliquait tout à ses disciples en particulier.





Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Grégoire le Grand (v. 540-604), pape et docteur de l'Église
Homélies sur Matthieu, ch. 13


« Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s'il meurt, il porte beaucoup de fruit » (Jn 12,24)


« Le Royaume des cieux est semblable à une graine de moutarde qu'un homme sème en son champ ; en poussant, il devient comme un arbre, en sorte que les oiseaux du ciel viennent se reposer sur ses branches » (Mt 13,31). Ce petit grain de semence est pour nous le symbole de Jésus Christ, qui mis en terre dans le jardin où il a été enseveli, en est ressorti peu après par sa résurrection, debout comme un grand arbre.



On peut dire que quand il est mort, ce fut comme un petit grain de semence. Ce fut un grain de semence par l'humiliation de sa chair, et un grand arbre par la glorification de sa majesté. Ce fut un grain de semence lorsqu'il est apparu à nos yeux tout défiguré ; et un arbre lorsqu'il est ressuscité comme le plus beau des hommes (Ps 44,3).



Les branches de cet arbre mystérieux sont les saints prédicateurs de l'Évangile, dont un psaume nous marque l'étendue : « Leur renommée s'est répandue par tout l'univers, et leurs paroles jusqu'aux extrémités de la terre » (Ps 19,5 ; cf Rm 10,18). Les oiseaux se reposent sur ses branches lorsque les âmes justes qui se sont élevées des attraits de la terre en s'appuyant sur les ailes de la sainteté, trouvent dans les paroles de ces prédicateurs de l'Évangile la consolation dont elles ont besoin dans les peines et les fatigues de cette vie.










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Message  olivier marechal Sam 31 Jan - 5:26




samedi 31 janvier 2015

Samedi de la 3e semaine du temps ordinaire

St Jean Bosco, prêtre et fondateur (1815-1888) - mém., St Francesco Saverio Bianchi, prêtre barnabite (1743-1815)

Commentaire du jour
Saint Boniface : « Pourquoi avoir peur ? »

Heb. 11,1-2.8-19.
Frères, la foi est une façon de posséder ce que l’on espère, un moyen de connaître des réalités qu’on ne voit pas.
Et quand l’Écriture rend témoignage aux anciens, c’est à cause de leur foi.
Grâce à la foi, Abraham obéit à l’appel de Dieu : il partit vers un pays qu’il devait recevoir en héritage, et il partit sans savoir où il allait.
Grâce à la foi, il vint séjourner en immigré dans la Terre promise, comme en terre étrangère ; il vivait sous la tente, ainsi qu’Isaac et Jacob, héritiers de la même promesse,
car il attendait la ville qui aurait de vraies fondations, la ville dont Dieu lui-même est le bâtisseur et l’architecte.
Grâce à la foi, Sara, elle aussi, malgré son âge, fut rendue capable d’être à l’origine d’une descendance parce qu’elle pensait que Dieu est fidèle à ses promesses.
C’est pourquoi, d’un seul homme, déjà marqué par la mort, a pu naître une descendance aussi nombreuse que les étoiles du ciel et que le sable au bord de la mer, une multitude innombrable.
C’est dans la foi, sans avoir connu la réalisation des promesses, qu’ils sont tous morts ; mais ils l’avaient vue et saluée de loin, affirmant que, sur la terre, ils étaient des étrangers et des voyageurs.
Or, parler ainsi, c’est montrer clairement qu’on est à la recherche d’une patrie.
S’ils avaient songé à celle qu’ils avaient quittée, ils auraient eu la possibilité d’y revenir.
En fait, ils aspiraient à une patrie meilleure, celle des cieux. Aussi Dieu n’a pas honte d’être appelé leur Dieu, puisqu’il leur a préparé une ville.
Grâce à la foi, quand il fut soumis à l’épreuve, Abraham offrit Isaac en sacrifice. Et il offrait le fils unique, alors qu’il avait reçu les promesses
et entendu cette parole : C’est par Isaac qu’une descendance portera ton nom.
Il pensait en effet que Dieu est capable même de ressusciter les morts ; c’est pourquoi son fils lui fut rendu : il y a là une préfiguration.




Lc 1,69-70.71-72.73-75.
Il a fait surgir la force qui nous sauve
dans la maison de David, son serviteur,
comme il l’avait dit par la bouche des saints,
par ses prophètes, depuis les temps anciens :

salut qui nous arrache à l’ennemi,
à la main de tous nos oppresseurs,
amour qu’il montre envers nos pères,
mémoire de son alliance sainte,

serment juré à notre père Abraham
de nous rendre sans crainte,
afin que, délivrés de la main des ennemis,
nous le servions dans la justice et la sainteté,
en sa présence, tout au long de nos jours.







Mc 4,35-41.
Ce jour-là, le soir venu, Jésus dit à ses disciples : « Passons sur l’autre rive. »
Quittant la foule, ils emmenèrent Jésus, comme il était, dans la barque, et d’autres barques l’accompagnaient.
Survient une violente tempête. Les vagues se jetaient sur la barque, si bien que déjà elle se remplissait.
Lui dormait sur le coussin à l’arrière. Les disciples le réveillent et lui disent : « Maître, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien ? »
Réveillé, il menaça le vent et dit à la mer : « Silence, tais-toi ! » Le vent tomba, et il se fit un grand calme.
Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? »
Saisis d’une grande crainte, ils se disaient entre eux : « Qui est-il donc, celui-ci, pour que même le vent et la mer lui obéissent ? »





Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Boniface (675-764), moine, missionnaire de la Germanie, martyr
Lettre à Cuthbert ; PL 89, 765 (trad. bréviaire 05/06)


« Pourquoi avoir peur ? »


L'Église, qui navigue comme un grand vaisseau sur la mer de ce monde, qui en cette vie est battue par les flots d'épreuves de toute sorte, l'Église ne doit pas être abandonnée, mais gouvernée. Nous en avons l'exemple chez les premiers pères : Clément, Corneille et beaucoup d'autres à Rome, Cyprien à Carthage, Athanase à Alexandrie, qui, sous les empereurs païens, gouvernaient le navire du Christ, ou plutôt son épouse très chère, l'Église, en enseignant, en défendant la vérité, en peinant et en souffrant jusqu'à répandre leur sang.


En considérant ces hommes et ceux qui leur ressemblent, je suis plein d'effroi, « crainte et tremblement me pénètrent et je suis comme enveloppé par les ténèbres de mes péchés » (Ps 54,6). Je voudrais bien abandonner entièrement le gouvernail de l'Église qui m'a été confié, si je pouvais trouver une approbation dans les exemples des Pères ou dans la Sainte Écriture.


Aussi, puisqu'il en est ainsi et que la vérité peut bien être harcelée mais non pas se laisser vaincre..., que notre âme accablée se réfugie auprès de celui qui dit par la bouche de Salomon : « Mets ta confiance dans le Seigneur de tout ton cœur et ne t'appuie pas sur ta propre sagesse. Dans toutes tes démarches, pense à lui, et il dirigera tes pas » (Pr 3,5-6)... Restons fermes dans la justice et préparons nos âmes à l'épreuve, pour attendre que le Seigneur nous soutienne, et disons-lui : « D'âge en âge, Seigneur, tu es resté notre refuge » (Ps 89,1). Mettons en lui notre confiance, car c'est lui qui nous a confié notre charge. Ce que nous ne pouvons pas porter par nous-mêmes, portons-le par lui qui est tout-puissant et qui dit : « Mon joug est facile et mon fardeau léger » (Mt 11,30).










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Message  olivier marechal Dim 1 Fév - 21:51




lundi 02 février 2015



Ste Jeanne de Lestonnac, veuve et fond. (1556-1640), St Jean-Théophane Vénard, missionnaire m.e.p. et martyr

Commentaire du jour
Bienheureux Guerric d'Igny : « Lumière pour éclairer les nations »

Malachie 3,1-4.
Ainsi parle le Seigneur Dieu : voici que j’envoie mon messager pour qu’il prépare le chemin devant moi ; et soudain viendra dans son Temple le Seigneur que vous cherchez. Le messager de l’Alliance que vous désirez, le voici qui vient, – dit le Seigneur de l’univers.
Qui pourra soutenir le jour de sa venue ? Qui pourra rester debout lorsqu’il se montrera ? Car il est pareil au feu du fondeur, pareil à la lessive des blanchisseurs.
Il s’installera pour fondre et purifier : il purifiera les fils de Lévi, il les affinera comme l’or et l’argent ; ainsi pourront-ils, aux yeux du Seigneur, présenter l’offrande en toute justice.
Alors, l’offrande de Juda et de Jérusalem sera bien accueillie du Seigneur, comme il en fut aux jours anciens, dans les années d’autrefois.




Ps 24(23),7.8.9.10.
Portes, levez vos frontons,
élevez-vous, portes éternelles :
qu'il entre, le roi de gloire !

Qui est ce roi de gloire ?
C'est le Seigneur, le fort, le vaillant,
le Seigneur, le vaillant des combats.

Portes, levez vos frontons,
levez-les, portes éternelles :
qu'il entre, le roi de gloire !

Qui donc est ce roi de gloire ?
C'est le Seigneur, Dieu de l'univers ;
c'est lui, le roi de gloire.







Lc 2,22-40.
Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur,
selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur.
Ils venaient aussi offrir le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : un couple de tourterelles ou deux petites colombes.
Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui.
Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur.
Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple. Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait,
Syméon reçut l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant :
« Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole.
Car mes yeux ont vu le salut
que tu préparais à la face des peuples :
lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. »
Le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qui était dit de lui.
Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction
– et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. »
Il y avait aussi une femme prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était très avancée en âge ; après sept ans de mariage,
demeurée veuve, elle était arrivée à l’âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière.
Survenant à cette heure même, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.
Lorsqu’ils eurent achevé tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth.
L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.





Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Bienheureux Guerric d'Igny (v. 1080-1157), abbé cistercien
1er Sermon pour la Purification, 2-3 (trad. Bouchet, Lectionnaire, p. 396 ; cf SC 166, p 311s)


« Lumière pour éclairer les nations »


Qui, en tenant aujourd'hui un cierge allumé en sa main, ne se rappelle pas aussitôt ce vieillard qui en ce jour a reçu en ses bras Jésus, Verbe dans la chair, lumière dans la cire, et a témoigné qu'il était la lumière qui éclaire tous les peuples ? Et le vieillard était lui-même flamme ardente qui éclaire, rendant témoignage à la lumière, lui qui, dans l'Esprit Saint dont il était rempli, est venu recevoir, ô Dieu, ton Amour au milieu de ton temple (Ps 47,10) et témoigner qu'il est l'Amour et la lumière de ton peuple...



Réjouis-toi, juste vieillard ; vois aujourd'hui ce que tu avais entrevu par avance : les ténèbres du monde sont dissipées, les nations marchent à sa lumière (Is 60,3). La terre entière est remplie de la gloire (Is 6,3) de cette lumière que tu cachais autrefois dans ton cœur et qui aujourd'hui illumine tes yeux... Embrasse, ô saint vieillard, la Sagesse de Dieu, et que ta jeunesse se renouvelle (Ps 102,5). Reçois sur ton cœur la miséricorde de Dieu, et ta vieillesse connaîtra la douceur de la miséricorde. « Il reposera sur mon sein », dit l'Écriture (Ct 1,12). Même quand je le rendrai à sa mère, il demeurera avec moi ; mon cœur sera enivré de sa miséricorde, plus encore le cœur de sa mère... Je rends grâces et je me réjouis pour toi, pleine de grâce, tu as mis au monde la miséricorde que j'ai reçue ; le cierge que tu as préparé, je le tiens en mes mains...



Et vous frères, voyez le cierge qui brûle entre les mains de Syméon, allumez vos cierges en lui empruntant sa lumière... Alors, non seulement vous porterez une lumière entre vos mains, mais vous serez vous-mêmes lumière. Lumière dans vos cœurs, lumière dans vos vies, lumière pour vous, lumière pour vos frères.










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Message  olivier marechal Sam 7 Fév - 19:11




dimanche 08 février 2015

Cinquième dimanche du temps ordinaire

St Girolamo Emiliani, fond. des « Somasques » (1486-1537), Ste Joséphine Bakhita, esclave soudanaise puis religieuse

Commentaire du jour
Saint Augustin : « Jésus la prit par la main et la fit lever »

Job 7,1-4.6-7.
Job prit la parole et dit : Vraiment, la vie de l’homme sur la terre est une corvée, il fait des journées de manœuvre.
Comme l’esclave qui désire un peu d’ombre, comme le manœuvre qui attend sa paye,
depuis des mois je n’ai en partage que le néant, je ne compte que des nuits de souffrance.
À peine couché, je me dis : “Quand pourrai-je me lever ?” Le soir n’en finit pas : je suis envahi de cauchemars jusqu’à l’aube.
Mes jours sont plus rapides que la navette du tisserand, ils s’achèvent faute de fil.
Souviens-toi, Seigneur : ma vie n’est qu’un souffle, mes yeux ne verront plus le bonheur.




Ps 147(146),1.3.4-5.6-7.
Il est bon de fêter notre Dieu,
il est beau de chanter sa louange !
il guérit les cœurs brisés
et soigne leurs blessures.

Il compte le nombre des étoiles,
il donne à chacune un nom ;
il est grand, il est fort, notre Maître :
nul n'a mesuré son intelligence.

Le Seigneur élève les humbles
et rabaisse jusqu'à terre les impies.
Entonnez pour le Seigneur l'action de grâce,
jouez pour notre Dieu sur la cithare !






1 Co 9,16-19.22-23.
Frères, annoncer l’Évangile, ce n’est pas là pour moi un motif de fierté, c’est une nécessité qui s’impose à moi. Malheur à moi si je n’annonçais pas l’Évangile !
Certes, si je le fais de moi-même, je mérite une récompense. Mais je ne le fais pas de moi-même, c’est une mission qui m’est confiée.
Alors quel est mon mérite ? C''''est d''''annoncer l''''Évangile sans rechercher aucun avantage matériel, et sans faire valoir mes droits de prédicateur de l''''Évangile.
Oui, libre à l’égard de tous, je me suis fait l’esclave de tous afin d’en gagner le plus grand nombre possible.
Avec les faibles, j’ai été faible, pour gagner les faibles. Je me suis fait tout à tous pour en sauver à tout prix quelques-uns.
Et tout cela, je le fais à cause de l’Évangile, pour y avoir part, moi aussi.




Mc 1,29-39.
En ce temps-là, aussitôt sortis de la synagogue de Capharnaüm, Jésus et ses disciples allèrent, avec Jacques et Jean, dans la maison de Simon et d’André.
Or, la belle-mère de Simon était au lit, elle avait de la fièvre. Aussitôt, on parla à Jésus de la malade.
Jésus s’approcha, la saisit par la main et la fit lever. La fièvre la quitta, et elle les servait.
Le soir venu, après le coucher du soleil, on lui amenait tous ceux qui étaient atteints d’un mal ou possédés par des démons.
La ville entière se pressait à la porte.
Il guérit beaucoup de gens atteints de toutes sortes de maladies, et il expulsa beaucoup de démons ; il empêchait les démons de parler, parce qu’ils savaient, eux, qui il était.
Le lendemain, Jésus se leva, bien avant l’aube. Il sortit et se rendit dans un endroit désert, et là il priait.
Simon et ceux qui étaient avec lui partirent à sa recherche.
Ils le trouvent et lui disent : « Tout le monde te cherche. »
Jésus leur dit : « Allons ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame l’Évangile ; car c’est pour cela que je suis sorti. »
Et il parcourut toute la Galilée, proclamant l’Évangile dans leurs synagogues, et expulsant les démons.





Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Sermon 176, 4


« Jésus la prit par la main et la fit lever »


L'apôtre Paul écrit : « Si j'ai obtenu la miséricorde, c'est afin que le Christ puisse montrer en moi le premier toute sa patience, et que je serve d'exemple à tous ceux qui croiront en lui pour recevoir la vie éternelle » (1Tm 1,16). Voulant accorder à tous le pardon, il a choisi un de ses ennemis les plus acharnés afin que, le voyant guéri, personne ne soit tenté de désespérer.


N'est-ce pas ce que font les médecins ? Quand ils viennent s'établir quelque part où ils ne sont pas encore connus, ils choisissent d'abord des personnes atteintes de maladies désespérées, afin de donner des preuves de leur bonté, de faire éclater leur habileté. Chacun dira alors à son voisin : « Va trouver ce médecin ; sois sûr, il m'a guéri !... J'ai eu la même maladie que toi ; je suis passé par les mêmes souffrances ». C'est ce que dit Paul à chaque malade en danger de désespérer : « Celui qui m'a guéri m'envoie vers toi en me disant : Va trouver ce malade désespéré, fais-lui connaître ta maladie, apprends-lui le mal dont je t'ai guéri... Crie aux désespérés : ' Voici une parole sûre qui mérite confiance : le Christ Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs ' (1Tm 1,15). Qu'as-tu à craindre ? Pourquoi trembler ? Moi-même, ' Je suis le premier des pécheurs '. Je te le dis, moi qui ai été guéri, à toi qui es malade ; moi qui suis maintenant debout, à toi qui es abattu ; moi qui suis aujourd'hui plein d'assurance, à toi qui désespères ».


Ne vous laissez donc pas aller au désarroi. Vous êtes malades ? Venez à lui et vous serez guéris. Vous êtes aveugles ? Venez à lui et vous serez illuminés... Dites tous : « Venez, adorons, prosternons-nous devant lui ; pleurons devant le Seigneur qui nous a faits » (Ps 94,6 Vulg).










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Message  olivier marechal Dim 8 Fév - 20:06




lundi 09 février 2015

Lundi de la 5e semaine du temps ordinaire
Au Liban : fête de saint Maron (Maroun), patron du Liban

Bse Anna Katharina Emmerick, mystique (1774-1824), Ste Apolline, vierge et martyre († 249)

Commentaire du jour
Saint Grégoire le Grand : « Tous ceux qui le touchèrent étaient sauvés »

Gn 1,1-19.
Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre.
La terre était informe et vide, les ténèbres étaient au-dessus de l’abîme et le souffle de Dieu planait au-dessus des eaux.
Dieu dit : « Que la lumière soit. » Et la lumière fut.
Dieu vit que la lumière était bonne, et Dieu sépara la lumière des ténèbres.
Dieu appela la lumière « jour », il appela les ténèbres « nuit ». Il y eut un soir, il y eut un matin : premier jour.
Et Dieu dit : « Qu’il y ait un firmament au milieu des eaux, et qu’il sépare les eaux. »
Dieu fit le firmament, il sépara les eaux qui sont au-dessous du firmament et les eaux qui sont au-dessus. Et ce fut ainsi.
Dieu appela le firmament « ciel ». Il y eut un soir, il y eut un matin : deuxième jour.
Et Dieu dit : « Les eaux qui sont au-dessous du ciel, qu’elles se rassemblent en un seul lieu, et que paraisse la terre ferme. » Et ce fut ainsi.
Dieu appela la terre ferme « terre », et il appela la masse des eaux « mer ». Et Dieu vit que cela était bon.
Dieu dit : « Que la terre produise l’herbe, la plante qui porte sa semence, et que, sur la terre, l’arbre à fruit donne, selon son espèce, le fruit qui porte sa semence. » Et ce fut ainsi.
La terre produisit l’herbe, la plante qui porte sa semence, selon son espèce, et l’arbre qui donne, selon son espèce, le fruit qui porte sa semence. Et Dieu vit que cela était bon.
Il y eut un soir, il y eut un matin : troisième jour.
Et Dieu dit : « Qu’il y ait des luminaires au firmament du ciel, pour séparer le jour de la nuit ; qu’ils servent de signes pour marquer les fêtes, les jours et les années ;
et qu’ils soient, au firmament du ciel, des luminaires pour éclairer la terre. » Et ce fut ainsi.
Dieu fit les deux grands luminaires : le plus grand pour commander au jour, le plus petit pour commander à la nuit ; il fit aussi les étoiles.
Dieu les plaça au firmament du ciel pour éclairer la terre,
pour commander au jour et à la nuit, pour séparer la lumière des ténèbres. Et Dieu vit que cela était bon.
Il y eut un soir, il y eut un matin : quatrième jour.




Ps 104(103),1-2a.5-6.10.12.24.35c.
Bénis le Seigneur, ô mon âme ;
Seigneur mon Dieu, tu es si grand !
Revêtu de magnificence,
tu as pour manteau la lumière !

Tu as donné son assise à la terre :
qu'elle reste inébranlable au cours des temps.
Tu l'as vêtue de l'abîme des mers :
les eaux couvraient même les montagnes.

Dans les ravins tu fais jaillir des sources
et l'eau chemine au creux des montagnes ;
les oiseaux séjournent près d'elle :
dans le feuillage on entend leurs cris.

Quelle profusion dans tes œuvres, Seigneur !
Tout cela, ta sagesse l'a fait ;
la terre s'emplit de tes biens.
Bénis le Seigneur, ô mon âme !






Mc 6,53-56.
En ce temps-là, après la traversée, abordant à Génésareth, ils accostèrent.
Ils sortirent de la barque, et aussitôt les gens reconnurent Jésus :
ils parcoururent toute la région, et se mirent à apporter les malades sur des brancards là où l’on apprenait que Jésus se trouvait.
Et dans tous les endroits où il se rendait, dans les villages, les villes ou les campagnes, on déposait les infirmes sur les places. Ils le suppliaient de leur laisser toucher ne serait-ce que la frange de son manteau. Et tous ceux qui la touchèrent étaient sauvés.





Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - ©️ AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Grégoire le Grand (v. 540-604), pape et docteur de l'Église
Commentaire du psaume 50 ; PL 75,581 (trad. Les Psaumes commentés, DDB 1983, p. 184 rev.)


« Tous ceux qui le touchèrent étaient sauvés »


Plaçons devant notre regard intérieur un blessé grave, sur le point de rendre son dernier souffle… La blessure de l'âme, c'est le péché, dont l'Écriture parle en ces termes : « Blessures, contusions, plaies ouvertes qui ne sont ni pansées, ni bandées, ni soignées avec de l'huile » (Is 1,6). Toi qui es blessé, reconnais ton médecin au-dedans de toi, et montre-lui les plaies de tes péchés. Qu'il entende le gémissement de ton cœur, lui qui connaît déjà toute pensée secrète. Que tes larmes l'émeuvent. Va jusqu'à un peu de sans-gêne dans ta supplication (cf Lc 11,Cool. Fais sortir vers lui du fond de ton cœur de profonds soupirs, sans cesse.


Que ta douleur lui parvienne pour qu'il te dise, à toi aussi : « Le Seigneur a pardonné ton péché » (2S 12,13). Pousse des cris avec David ; lui qui a dit : « Pitié pour moi, mon Dieu..., selon ta grande miséricorde » (Ps 50,3). C'est comme s'il disait : « Je suis en grand danger à cause d'une énorme blessure que nul médecin ne peut guérir, à moins que le médecin tout-puissant ne vienne à mon secours. » Pour ce médecin tout-puissant, rien n'est incurable. Il soigne gratuitement : d'un mot il rend la santé. Je désespérerais de ma blessure si je ne mettais pas ma confiance dans le Tout-Puissant.










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